les tribulations d'une perle
La question se pose régulièrement : faut-il rouvrir les bordels ?
Les tenants du oui prêchent pour le confort des prostituées, ceux du non pour le respect de la personne, la transparence du métier.
Curieusement, l’abolition de la prostitution est une question qui ne se pose plus, hormis lorsque les Pays-bas nous font une crise de conservatisme aigüe. Idem pour celle des clients : passibles de poursuites en Suède, au Canada, le client reste la grande inconnue de cette équation :
mac + fille + client = prostitution.
Considérer la prostitution par la seule lorgnette de l’imagerie populaire de la pute à papa au bas de la rue, c’est refuser de protéger les milliers de filles (et garçons), vendus par leurs parents ou volés lorsqu’ils ne sont pas arnaqués et pris au piège des réseaux mafieux de prostitution internationale.
Dire oui aux bordels, en ayant en tête absinthe, frou-frous et filles faciles c’est faire preuve de sadisme en plus d’aveuglement.
Les sex center, puisque c’est comme ça qu’ils s’appellent aujourd’hui regroupent de jeunes personnes retenues par la force ou par la contrainte, traînées de pays en pays, de zones de chantier en « camps d’entrainement ». Filles de l’est ou d’Afrique, jeunes philippines ou bimbos brésiliennes… 90% d’entre elles sont retenues par la force pour satisfaire nos besoins d’exotisme.
Savez-vous au moins ce que être « retenu par la force » signifie ?
Ca ne veut pas dire « juste » privé de sortie le soir.
Ca ne veut pas dire « juste » se prostituer.
Ca ne veut pas dire « juste » rembourser une dette.
Retenu par la force,
ça veut dire être violée avec violence tous les jours.
ça veut dire être vendue comme une marchandise, sans plus de valeur qu’une vieille paire de pompe.
ça veut dire être assassinée quand on proteste (j’ai pas dit révolte)
ça veut dire subir des avortements dans des conditions barbares
ça veut dire non seulement ne pas avoir d’existence, mais surtout ne plus avoir d’avenir.
Alors quoi, vous êtes perdus, vous ne savez plus quoi penser ? Ca vous bouleverse de penser à toutes ces filles massacrées ? Les bordels, oui/non ? Le trottoir oui/non ? Les clients à punir oui/non ?
…
Ce sont de fausses questions. Car ce sont de fausses solutions. Pendant que vous vous les posez, 30 enfants sont transportés vers la ville de Hanoï pour y être vendus comme esclaves sexuels.
Tout ça parce que vous ne vous mobilisez pas contre les trafics humains, vous préférez continuer à croire que la pute à papa vous dépucellera quand vous aurez enfin l’âge d’être un homme.
Conseil de l’Europe : http://www.coe.int/T/F/Droits_de_l'Homme/Traite/
Salut choupinette,
Va quand meme falloir nous remettre quelque chose de plus excitants homosexuellement parlant, les soirees de printemps sont encore froides ici tu sais, il faut de quoi me rechauffer quand la mi est en panne
Lechouille (sur n importe quelle de tes levres)
Jak ma couille, serions-nous 2? ;-) Je te maile.
SysT
Ouahhh
Quels beaux textes jouissifs
Bravo
Hier soir sur l'émission de Ch. ochrent - France Europe express - il y avait un débat sur cette question de la prostitution. J'y ai appris que les pays qui légalisent ont vu les conditions de travail des prostituées se dégrader de manière dramatique...
Elle est pas mal ton équation : proxénète + fille + client = prostitution. Je crois qu'il faudrait la simplifier par proxénète et avec la dernière cruauté ; ainsi resterait une relation fille+ client = prostitution qui rendrait l'activité nettement moins désagréable. Le problème, je crois est que les proxénètes sont d'excellents indicateurs de police....
bonjour Adi,
je voulais faire part de mon experience, j'ai testé, a 18 ans, une pute j'etais a barcelone, les filles y sont nombreuses variées et moins cher qu'en france, mais ce n'est pas pour ca que j'y suis allé ! j'y suis allé pour me faire depucelé, et etre sur de ne pas etre reconnu. Je ne veux pas parler de la condition de pute, je ne la connais pas je veux simplement parlé de la honte que j'ai eu au depart, cette honte en faite a vite disparu pour ce transformer en horreur. Horreur de l'endroit un appartement compartimenté en chambre minuscule sale et puante, horreur de la fille qui n'a meme pas jeté un oeil sur moi me considerant comme de la marchandise ou non plutot comme des billets simplement de l'argent, horreur de ma situation, je me suis senti faible lache, et en desaccord totale avec ma vision de l'Homme et de ma morale, horreur de cette absence de desir. Cette situation ma tellement degouté que je suis parti en toute hate sans meme avoir profiter de la demoiselle. Et j'en suis fort aise.
Voila je voulais juste dire que ma premiere experience sexuel je l'ai eu deux ans plus tard avec une charmante demoiselle qui elle avait les yeux et le reste emplis de désir. Et qu'en soit jamais plus je ne m'avilirai une nouvelle fois a aller voir une pute.
Il n'y a pas que la femme qui perd a se prostituer, il y a aussi l'homme qui perd une grnad part d'humanité.
Mis a part ca je ne porte pas de jugement au mari qui lasse d'une femme sans imagination ou envie vont se soulager chez elle. J'espere juste qu'il n'oublie pas l'humain en face d'eux a ce moment !