Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Mardi 29 novembre 2 29 /11 /Nov 09:57
Elle s’était allongée sur le lit, le plus près du bord possible de peur de déranger l’homme allongé à ses côtés. Immobile, les yeux fixés sur le plancher, elle respirait à peine, pour le laisser dormir. Une fois son voisin de lit endormi, elle oserait enfin bouger discrètement afin de, à son tour, rejoindre les bras de Morphée. Son compagnon de couette nevoyait pas les choses de la même façon. Cherchant le contact, la douce chaleur féminine, il s’allongea contre elle, le visage enfouit dans sa nuque, la main posée sur son épaule. Soulagée, un timide sourire aux lèvres, elle osa alors fermer les yeux, sentant qu’elle pouvait s’endormir sans crainte.   La lumière éteinte, un unique rayon lumineux traversait la chambre depuis l’espace entre les rideaux, désignant sur l’avant-bras de la jeune femme, une main virile redoublant de tendresse à mesure qu’elle rejoignait le coude. Incertain, l’homme stoppa là son exploration, la main posée sur le coude. Son pouce caressait distraitement cette peau fraîche, de façon plus ou moins régulière, au rythme de sa respiration… C’est alors que la jeune femme bougea. Elle avança son bras, laissant glisser sur ses reins la main curieuse et déplia légèrement les jambes. Le corps moins crispé, sa respiration devint plus détachée, son souffle plus lent. Son cœur en revanche, ne savait plus où donner de la pulsation. Excitation, désir, tendresse… Tout se mélangeait, s’entrechoquait et donnait un patchwork de sensations plus ou moins bien connues, plus ou moins bien définies. Prenant ce mouvement pour un feu vert, l’homme caressa les reins, laissant la main errer de plus en plus bas, atteignant ainsi le ventre qu’il maintint alors, doucement mais avec fermeté. La belle enfin captive, les corps se rapprochèrent. Les jambes s’entremêlèrent, les peaux se frôlèrent d’abord, pour finalement s’appeler l’une à l’autre. Un frisson traversa le corps de la jeune femme, offrant à son ami la possibilité de la serrer contre lui, prétextant de la réchauffer, d’enfouir davantage son visage contre la nuque et, tendrement, de déposer un baiser à la naissance de l’épaule.   Sereine, la belle s’endormit, bercée par la respiration contre son cou. Elle ne dormait plus dans le même lit que son ami, ils dormaient à deux…
Par suzybellulue - Publié dans : Le goût des autres
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