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Voir Capri et jouir

Lundi 6 juin 1 06 /06 /Juin 00:00
Gribouille m'a recommandé cette image, spéciale filles apparemment, je l'adore .-))



Bravo, chuis fan, vous devriez aller le voir sur son site!!

Blog de Gribouille
Par mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Mercredi 6 avril 3 06 /04 /Avr 00:00
On connaissait depuis longtemps la passion sous influence de Schiele pour Klimt et ses principes de composition de la figure humaine. On avait sous-estimé l'ampleur de cette vénération. De Klimt, nous avions retenu la tour, les enchevêtrements, les décors richements ornementés d'or, les bijoux. Chez Schiele au contraire, l'air est de famille, mais les traits des visages prennent leur autonomie. Au-delà de la pudeur, leur représentation morbide du sexe féminin transfigure leur talent.
Regardez bien ces images, elles sont aisément identifiables, malgré la nudité de leurs personnages:
 
Egon Schiele                                                                     Gustav Klimt
Là où Klimt enveloppe ses personnages dans des décors dignes de fresques murales, véritables tapisseries humaines, Egon Shiele, lui, favorise le dénuement le plus total, allant jusqu'à faire disparaître l'entourage, le support, pour ne laisser que la maîtrise du trait. Celui-ci demeure la force magique d'Egon et celui qui a vu un de ses tableaux en "vrai" aura été fasciné par ce trait indécent, moins par ce qu'il représente que par sa virtuosité.
Et nous voilà dans un paradoxe incongru: des jumeaux que tout oppose. Au contenant de Klimt, Schiele favorise le contenu. L'objet qui porte disparaît au profit de la ligne pure, tendant vers la perfection.

Maintenant, regardez mieux celles-là, saurez-vous de qui est la quelle?


Troublant?
C'est le magnifique travail de recherche du musée Maillol à Paris, qui permet la mise à jour des esquisses érotiques de Klimt, qui à l'origine n'étaient pas destinées à être montrées. Klimt, à propos d’un de ses modèles, aurait déclaré un jour: «Elle a un corps dont le derrière est plus beau et plus intelligent que les visages de beaucoup d’autres». La parenté en devient encore plus évidente. Les femmes esquissées par Klimt sont les modèles de ses Judith, Eve et autres héroïne du baiser. Dessinées dans le relâchement de l'intimité de leur relation avec le peintre, souriantes et les yeux dans le vague, leurs traits racontent la douceur d'une caresse. Souvent, le peintre dessine ensuite un vêtement transparent sur le corps tant aimé. Nul fantasme dans cette nudité: uniquement des souvenirs d'atelier.
A l'inverse, le sexe et l'érotisme dans les tableaux achevés de Schiele ne sont pas le reflet de moiteurs complices. Les corps fatigués, les regards insistants, les poses agressives, mettent en demeure le spectateur: toi qui passe, contemple ma déchéance. Le corps humain devient le réceptacle d'un mal-être plus grand encore que le spectacle de son obscénité: son dédain puis son mépris de la société Viennoise qui l'incarcère pour  "distribution de dessins immoraux", avant l'embrasement européen de la guerre de 14-18.
Egon Schiele, L'amour et la mort, musée Van Gogh d'Amsterdam du 25mars au 19 juin - www.vangoghmuseum.com

Gustav Klimt, papiers érotiques www.museemaillol.com


Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Lundi 21 mars 1 21 /03 /Mars 00:00
C'est le printemps! Enfin le voilà: que fonde la neige et viennent les feuilles, racourcissent les jupes et s'allongent les verges. les mollets s'épilent et les parcs se remplissent ... et pas qu'eux d'ailleurs.


Dansmes recherches perpétuelles pour trouver le trend et l'air du temps, jene pouvais pas passer à côté de Miss Van, que les Toulousainsconnaissent bien. Depuis 1992 ou 93, cette jeune femme graphe les mursde la ville rose de ses jeunes poupées coquines. Vous aimerez ou nonleurs regards salaces et leurs rondeurs apétissantes, leur maquillagerosé et leur épilations parfaites.

 
Aguicheuses,ses chipies séduisent avec ambiguïté: lolitas ingénues? Lolitaperverses? Rouées professionnelles? La question reste suspendue à leurslèvres rondement ourlées.
 

Il y a du chemin depuis les Hanky Panky girls de Toulouse et bien sûr,la récupération de l'art de la rue est passé par là, sur différentssupports allant de la poupée de résine aux petites culottes logotypées.

Miss Van expose désormais ses petites filles sales aux 4 coins de laplanète, toujours avec le même talent.
Quand Miss Van se déplace à Rome, les journaux titrent "les mangas de France"(VF).

Ellessont peu nombreuses, les grapheuses. Encore moins à passer del'anonymat à la célébrité artistique. Miss Tik a fait son trou depuisde longues années et promène ses pochoirs aux 4 coins de Paris, j'en aivu d'autres aussi à Zürich ou Rome, toujours très impertinentes etengagées dans ce qui devient leur combat.




Dans un tout autre genre, je suis une fana des "space invaders" qui se cachent dans les endroits les plus inattendus. J'en ai trouvé plein à Lausanne et Genève, c'est dire!

Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Mercredi 16 mars 3 16 /03 /Mars 00:00
 



 


Ayant été élevée avec des lectures comme Manara, unique abonnée adolescente du feu Circus, accro d'Adamov et de Franz, je ne pouvais faire moins qu'un article sur ces BD érotiques qui ont éveillé plus d'une libido soigneusement refoulée dans les maisons bourgeoises...

 Quelle influence la BD joue-t'elle sur votre imaginaire?
Peut-on rester le même après la Foire aux immortels et l'archiviste de Schuitten?
Comment, ayant grandi dans ces univers aux puanteurs sublimes, se contenter de la chair quotidienne?


 

Pour nourrir votre imaginaire, dans la foule des sites abordant les Bd érotiques, je vous invite à cliquer sur:

Tom la méche

Et un deuxième, tout aussi fabuleux:

bd-adults.com qui fourmille de bonnes BDs à télécharger..
Les mangas me sont inconnus, si l'un d'entre vous se sent le courage de me faire un article dessus? Ce serait cool!

Je referais volontiers des intermèdes Bd ou illustrations érotiques, laissez-moi vos impressions.


Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Lundi 14 mars 1 14 /03 /Mars 00:00



Absolument femmes

Vu et chipé sur le blog de Yann, merci Yann!

Le site de cet admirable photographe du nus, fantastique lumière sur les gris...Un régal je vous dit.


Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Lundi 7 mars 1 07 /03 /Mars 00:00
Loui m'a fait un dessin, merci merci merci!! Rahh lovely, j'adore ce dessin, je vous invite très chaleureusement à découvrir son coup de patte et son humour acidulé sur son blog :




Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Dimanche 6 mars 7 06 /03 /Mars 00:00


Depuis l'invention de la photo dans les années 1820 par Niepce, l'art de la photographie de nus était un véritable péché alors que les peintres peignaient déjà une quantité incroyable de nus tirés de la Mythologie et mettant en scène des déesses dénudées sans pour autant têtre pourchassés par les autorités.
Ce qui génait la censure de l'époque, c'est que les représentations de nus du photographe révélaient une réalité plus choquante pour les bonnes moeurs que les artistes-peintres. Ainsi pendant des décennies, le nu photographié était un véritable délit et ce, jusqu'au début du XXe siècle.
Cependant, beaucoup de photographes sont devenus clandestins ainsi que leurs modèles refusant de renoncer à leur art d'autant plus qu'ils nefaisaient pas que du nu mais aussi des portraits émouvants des femmes des années 1850-1860 dans toute leur réalité.


De nombreux modèles posaient non seulement devant l'objectif mais aussi dans des ateliers de peintres, d'autres étaient probablement des femmes légères issues de bordels mais qu'importe puisque ces filles prirent part à une sorte de révolution qui devait bouleverser la société d'alors.

Aussi, beaucoup d'artistes illustres tels que Delacroix, Courbet et plus tard Rodin n'hésitèrent pas utiliser ces photos comme appui à leur propre art.






Dans les années 1850, ces photographes qui prenaient des risques ont sumontrer la femme de leur époque si réelle et si émouvante. Les bourgeois de l'époque, essentiellement composés de représentants du sexe fort ne pouvaient supporter ce type de beauté féminine puisque ces photos représentaient quelque part les prémices du pouvoir féminin!

En effet, ces photos libertines et coquines de petites dimensions pouvaient être facilement vues par des femmes de la bonne société quipouvaient alors se poser des questions embarrassantes au sujet de leur condition et de ces filles sans pudeur qui semblaient appartenir à un autre monde.


Grâce à ces preuves visuelles du passé, nous pouvons aujourd'hui apprendre beaucoup sur la femme du XIXe siècle qui finalement n'est pas si différente que celle de notre époque moderne même si au cours du temps, les femmes devinrent puis sportives et plus fines.

Malheureusement, l'invention du cinéma laissa la photographie s'enfoncer dans la banalité du moins jusqu'à l'apparition de Man Ray ou d'autres artistes de la pellicule qui font aujourd'hui de la photo un art.

Ces merveilleuses traces de notre histoire artistique des années1850 nous convient à rêver de ces femmes qui eurent le courage de semontrer nues devant l'objectif et de révéler enfin leur érotisme en pleine lumière.






Merci à la lionne du nord de m'avoir envoyé ce texte (anonyme) accompagné de ces magnifiques photos!!



Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Mercredi 23 février 3 23 /02 /Fév 00:00


En cadeau de WE pour vous remonter le moral, voici un extrait du travail de ce merveilleux photographe,
David Bellemère, vu dans "Type"automne-hiver 2004-2005.
-Par rapport au corps masculin qui me semble fragmentable, celui de la femme forme un tout inséparable, infini, insaisissable.
Chacune de mes caresses, chacun de mes regards s'y pose toujours pour la première fois. Par la chaussure, je voulais voir apparaître, sur ce corps qui m'échappe, une extrémité qui me permette de le maîtriser, de me l'approprier.
Mais je m'y suis plus que perdu, car les fantasmes et les pulsions se déchaînent lorsque la chaussure ne fait plus qu'un avec le corps...
Si être fétichiste, c'est attribuer un pouvoir de séduction érotique à un objet sorti d'un contexte ou à une partie du corps dissocié du tout, alors je ne le suis pas.

David Bellemère n'a pas de site, mais son agent oui, où vous pourrez trouver une partie beaucoup plus importante de ses oeuvres: www.blanpiedrubini.com









Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Mardi 15 février 2 15 /02 /Fév 00:00


Je sais que vous ne serez pas nombreux à aller voir cette magnifique expo au musée historique de Lausanne, mais rien que pour l'audace et le talent de cette photographe au début du XXe, en voici un extrait. Cette photo date de 1930... Et si Man Ray avait eu une inspiratrice?






Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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