Mercredi 5 avril
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La question se pose régulièrement : faut-il rouvrir les bordels ?
Les tenants du oui prêchent pour le confort des prostituées, ceux du non pour le respect de la personne, la transparence du métier.
Curieusement, l’abolition de la prostitution est une question qui ne se pose plus, hormis lorsque les Pays-bas nous font une crise de conservatisme aigüe. Idem pour celle des clients : passibles de poursuites en Suède, au Canada, le client reste la grande inconnue de cette équation :
mac + fille + client = prostitution.
Considérer la prostitution par la seule lorgnette de l’imagerie populaire de la pute à papa au bas de la rue, c’est refuser de protéger les milliers de filles (et garçons), vendus par leurs parents ou volés lorsqu’ils ne sont pas arnaqués et pris au piège des réseaux mafieux de prostitution internationale.
Dire oui aux bordels, en ayant en tête absinthe, frou-frous et filles faciles c’est faire preuve de sadisme en plus d’aveuglement.
Les sex center, puisque c’est comme ça qu’ils s’appellent aujourd’hui regroupent de jeunes personnes retenues par la force ou par la contrainte, traînées de pays en pays, de zones de chantier en « camps d’entrainement ». Filles de l’est ou d’Afrique, jeunes philippines ou bimbos brésiliennes… 90% d’entre elles sont retenues par la force pour satisfaire nos besoins d’exotisme.
Savez-vous au moins ce que être « retenu par la force » signifie ?
Ca ne veut pas dire « juste » privé de sortie le soir.
Ca ne veut pas dire « juste » se prostituer.
Ca ne veut pas dire « juste » rembourser une dette.
Retenu par la force,
ça veut dire être violée avec violence tous les jours.
ça veut dire être vendue comme une marchandise, sans plus de valeur qu’une vieille paire de pompe.
ça veut dire être assassinée quand on proteste (j’ai pas dit révolte)
ça veut dire subir des avortements dans des conditions barbares
ça veut dire non seulement ne pas avoir d’existence, mais surtout ne plus avoir d’avenir.
Alors quoi, vous êtes perdus, vous ne savez plus quoi penser ? Ca vous bouleverse de penser à toutes ces filles massacrées ? Les bordels, oui/non ? Le trottoir oui/non ? Les clients à punir oui/non ?
…
Ce sont de fausses questions. Car ce sont de fausses solutions. Pendant que vous vous les posez, 30 enfants sont transportés vers la ville de Hanoï pour y être vendus comme esclaves sexuels.
Tout ça parce que vous ne vous mobilisez pas contre les trafics humains, vous préférez continuer à croire que la pute à papa vous dépucellera quand vous aurez enfin l’âge d’être un homme.
Conseil de l’Europe : http://www.coe.int/T/F/Droits_de_l'Homme/Traite/
Par mac B
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Publié dans : Ce qui me touche
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bonjour Adi,
je voulais faire part de mon experience, j'ai testé, a 18 ans, une pute j'etais a barcelone, les filles y sont nombreuses variées et moins cher qu'en france, mais ce n'est pas pour ca que j'y suis allé ! j'y suis allé pour me faire depucelé, et etre sur de ne pas etre reconnu. Je ne veux pas parler de la condition de pute, je ne la connais pas je veux simplement parlé de la honte que j'ai eu au depart, cette honte en faite a vite disparu pour ce transformer en horreur. Horreur de l'endroit un appartement compartimenté en chambre minuscule sale et puante, horreur de la fille qui n'a meme pas jeté un oeil sur moi me considerant comme de la marchandise ou non plutot comme des billets simplement de l'argent, horreur de ma situation, je me suis senti faible lache, et en desaccord totale avec ma vision de l'Homme et de ma morale, horreur de cette absence de desir. Cette situation ma tellement degouté que je suis parti en toute hate sans meme avoir profiter de la demoiselle. Et j'en suis fort aise.
Voila je voulais juste dire que ma premiere experience sexuel je l'ai eu deux ans plus tard avec une charmante demoiselle qui elle avait les yeux et le reste emplis de désir. Et qu'en soit jamais plus je ne m'avilirai une nouvelle fois a aller voir une pute.
Il n'y a pas que la femme qui perd a se prostituer, il y a aussi l'homme qui perd une grnad part d'humanité.
Mis a part ca je ne porte pas de jugement au mari qui lasse d'une femme sans imagination ou envie vont se soulager chez elle. J'espere juste qu'il n'oublie pas l'humain en face d'eux a ce moment !
Salut choupinette,
Va quand meme falloir nous remettre quelque chose de plus excitants homosexuellement parlant, les soirees de printemps sont encore froides ici tu sais, il faut de quoi me rechauffer quand la mi est en panne
Lechouille (sur n importe quelle de tes levres)
Jak ma couille, serions-nous 2? ;-) Je te maile.
SysT
Ouahhh
Quels beaux textes jouissifs
Bravo
Hier soir sur l'émission de Ch. ochrent - France Europe express - il y avait un débat sur cette question de la prostitution. J'y ai appris que les pays qui légalisent ont vu les conditions de travail des prostituées se dégrader de manière dramatique...
Elle est pas mal ton équation : proxénète + fille + client = prostitution. Je crois qu'il faudrait la simplifier par proxénète et avec la dernière cruauté ; ainsi resterait une relation fille+ client = prostitution qui rendrait l'activité nettement moins désagréable. Le problème, je crois est que les proxénètes sont d'excellents indicateurs de police....
Ahhhh. L'érotisme et le porno en photos noir et blanc. Bonne idée de resortir ces photos qui démontrent que nos ancêtres savaient s'amuser sans TV ni Internet. Il y a même des petits films qui ont été retrouvés je crois, très intéressants.
Quant à la prostitution, jamais connu et je ne veux jamais connaître because maqué moi même ( humour ).
A bientôt.
mais se qui m a le plus degoute c est une autre sorte de prostitution:
ce sont tous ces gros blanc, degoulinant de graisse, plein d argent, qui arrive avec des femmes magnifique dans la "fleure" de l age . ils leurs promettent de les enmener en France pour se marrier avec elles, pour qu elles puissent avoir la nationnalitee Francaise, Canadienne, Belge ou autres ... et ces jeunes femmes pleine d espoir, fond des pieds et des mains pour s attisfaire la "soif" de ces porcs ! eux apres leurs disent qu il faut d abort qu ils rentrent en france un moment regler quelques papiers, puis vont rejoindre leur "vrai" femmes francaises , laissant la belle Afriquainne dans la misere .... puis au bout de quelques temps revienne en afrique et recommencent avec la meme ou une autre! j avais telement la "haine" en les voyants, j avais envie de leur sauter au coup .... mais qu es ce que l on peut faire d autre!?
Dans quelques dizaines de jours je serais a Bankok haut lieu (au meme titre qu Hannoi) de la prostitution infantile ... si je vois une personne qui touche a un gosse , je ne me retiendrais pas cette fois ! oui je reagirais avec violence, mais c est parce que je ne vois pas d autre alternative.
Sans doute derais-tu t'approcher d'une ONG qui prenne en charge ses enfants, AVANT d'arriver à Bangkok, au moins pour savoir quoi faire le cas échéant. Se frotter à ces macs est très dangereux, ils n'auraient pas peur de te rectifier le protrait....
Très très bien cet article et les commentaires sont intéressants.
J'ai eu une discussion très intéressante avec des marins au ours d'une traversée en cargo qui nous menait de Hamburg (haut lieu historique de prostitution) à Valparaiso. Ces marins, officier de mrine marchande, travaillent 5 mois sans famille, à bord avec des escales...
Ils sont mariés, ont des enfants et quand ils posent le pieds à terre, ils pensent, pour certains, aux putes ! C'est compliqué pour des marins dont la vie est triste (comme sur des prisons flottantes) de comprendre que les filles sont des esclaves sexuelles... et ici, en Amérique latine, la Colombienne est prisée partout.
Et à Colon, à Panama, de jour, nous sommes entrée dans un bar à putes spéial marins (Colon est uneville à l'entrée du canal de Panama), c'était glauque, triste, de la musique et des lumières rouges... On a bu, le Capitaine voualit me le montrer parce qu'on en avait parlé, et on est parti.. j'avais la gerbe. Mais dans ces régions là, avec ou sans mac, la misère pousse les filles à se prostituer, avec ou sans loi, avec ou sans mac...
Il faudrait déja qu'à un niveau internationnal, on prohibe la prostitutionm, qu'on la dénigre, mais dans un même temps que l'on aide les filles à sortir des réseaux, comec ela se fait en Italie où les filles peuvent être récupérées et cachées. Et ne pas les crimnaliser comme un certain ministre de l'INtérieur fait depuis 4 ans.
Mais tout cela coute cher, le public n'est pas près à payer plsud 'impots pour les putes et les mafias, très puissantes ne se laisseront pas faire... et tant qu'il y aura de la misère...
Au sujet de la prostitution, je me garderai bien de prôner son abolition ou de diaboliser ses clients. Est-ce seulement envisageable d'ailleurs? Comme tu le dis, les situations des unes et les besoins des autres... c'est humain.
Malheureusement, cette "humanité" là est en croissance vertigineuse depuis une vingtaine d'année, et pas vraiment sous un angle humanitaire. Les conditions d'exercice des filles se dégradent, les prix baissent, les clients - souvent mis en verve par des films X - sont devenus plus exigeants. Les réseaux font le reste: vente, trafic, esclavage...
C'est ça aussi sans doute, le revers de la mondialisation, le revers du tourisme et le revers de notre liberté sexuelle acquise à coup de contraceptifs efficaces...
Merci de ton témoignage, merci de refuser l'image franchouillarde de "la pute à papa".
Bon voyage!
Je reviendrai ici car bon blog !
J'ai une tendresse particulière
Pour ces filles qui n'ont pas d'manières
Les hospitalières, les dociles
Vous les appelez les filles faciles
Celles qui marchandent pas leur corps
Ni pour des mots ni pour de l'or
Pour qui faut pas tout un débat
Ni pour leur haut ni pour leur bas
Pour quelques notes de guitare
Elles dormiront un peu plus tard
Elles disent que les matins c'est bien
Elles disent qu'à deux, c'est encore mieux
Les inespérées, les timides
Celles qui comprennent sans qu'on leur dise
Pour qui ne suffit qu'un regard
Pour que tout s'allume en un soir
Petite chanson d'reconnaissance
Pour ces stars d'mon adolescence
Je n'en ai oublié aucune
Chères et précieuses une à une
Celles qui m'ont trouvé consommable
Avant que j'sois dans les hit-parades
Dans les bals ou les MJC
Comme au plus haut des colisées
Celles qui n'échangent pas leur plaisir
Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire
Qui disent OK pour les enfers
Contre un peu d'paradis sur terre
Des p'tits moments piqués en fraude
Comme un automne aux pays chauds
Plein du goût des baisers volés
Toujours un p'tit peu plus sucré
Sans qu'on en parle ou qu'on y pense
Sans après promis ni juré
Ça n'a pas la moindre importance
Quand c'est l'amour qu'on aime aimer
Ce soir, je veux leur rendre hommage
Ce sera la seconde fois
Qu'elles sachent qu'il m'est dommage
De ne le faire que par la voix
bisamicale et merci.
Orphée, j'ai cherché ce fil mais ne l'ai point vu???
Ce sont souvent les femmes qui critiquent le plus durement la prostitution. En tant que jeune marin militaire j'ai connu les maisons closes (c'est comme bite, j'ai horreur du nom bordel); si certaines filles étaient malheureuses, la majorité trouvait apparemment sa condition satisfaisante. Il faut admettre que chez les garçons, à partir d'un certain âge, le pénis se manifeste souvent et son propriétaire cherche normalement à "se soulager"; la manière la plus directe est la masturbation, mais c'est d'une tristesse! C'est ainsi que de nombreux délits, voire crimes, sont commis, faute pour les coupables d'avoir pu satisfaire certains fantasmes. avec le temps j'ai confectionné le Hot-Dog et je l'ai proposé au commerce spécialisé lequel n'en a pas voulu, parce que le toy est trop facile à b ricoler. Je c rois que cet endroit se prête à une recopie de mon article; voici :
Couper le haut d'une bouteille plastique carrée, pour ne garder que l5 cm (ou plus) de hauteur; enlever la protubérance du fond; ouvrir en deux moitiés identiques dans le sens de la longueur. Encastrer, l'une sur l'autre, deux éponges de l6cmxllx3,5 cm chacune; passer autour de cet ensemble deux cordelettes comportant chacune 2 ou 3 noeuds à une extrémité, l'autre extrémité se terminant par un oeil; ces cordelettes doivent permettre la fermeture, l'ouverture, mais aussi le réglage, en fonction du volume de remplissage.
Après lavage d'un gant en latex (seconde peau) pour lui retirer son talc, allonger ce gant entre les éponges, en laissant une petite longueur des doigts dépasser; nouer sur cette partie des doigts (un noeud tout simple facile à défaire) une sorte de ruban - assez épais de 7O cm sur l cm - pour empêcher le retrait du gant et profiter de quelques caresses à la retombée du ruban. Refermer l'ensemble. Rabattre l'ouverture du gant (le bourrelet terminal) sur un anneau de 6,5 cm de diamètre sur l cm de hauteur (j'ai découpe cet anneau dans le couvercle d'une boite de nourriture pour poissons); régler la position du gant selon la longueur du Dog.
Bien choisir les éponges, en ce qui concerne leur souplesse, et le gant, lequel doigt avoir la consistance d'un préservatif, sinon le frottement pourrait réserver des lendemains "boursouflés". Les cordelettes peuvent être immobiliséeds, pour la partie fixe, sur les coquilles, avec du ruban adhésif. L'usage du gant est presque illimité, pourvu qu'il soit rincé avec une eau légèrement savonneuse et conservé (papier torchon) dans un endroit ni trop sec, ni trop humide. Le lubrifiant peut être de la salive complétée par un peu d'eau.
Certains parlent de vice, mais il faut certainement différencier les hnommes et les femmes : cet appendice se manifeste très tard dans la vie, tandis que l'autre sexe - qui n'a rien qui dépasse - pense à toute autre chose!