Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Mardi 20 septembre 2 20 /09 /Sep 00:00


Il était passé 23 heures lorsqu'elle a frappé à ta
porte. Plongé dans un livre, tu n'avais pas entendu le vent souffler, ni la grille s'ouvrir. Fatiguée, les cheveux collés au visage par la pluie battante, l'oeil humide et le rimmel coulant, tu l'as laissée entrer dans ton antre chaud et calme.

En l'enlaçant, tu réalises combien elle t'a manqué, combien son parfum te nourrit et combien tu aimes la sentir tout contre toi. Ému, tu l'éloignes craignant qu'elle ne devine ton tourment et ne s'enfuie de nouveau. Ne pas la perdre. Pas une seconde fois. Ne pas la perdre. La laisser venir et l'apprivoiser, chatte sauvage et tumultueuse.

Un thé brûlant lui redonne des couleurs, une serviette-éponge sèche en ébouriffant ses cheveux.
Assise en tailleurs sur ton canapé, elle ne parle pas beaucoup, demande poliment de tes nouvelles, semble passionnée par tes projets de voyages lointains.
Massive attack avance lentement, note après note, détournant votre attention l'un de l'autre. Vos regards se croisent, tu restes sur tes gardes redoutant à chaque seconde que ton souffle ne te trahisse, que ton trouble ne se voit dans tes yeux si bleus. Elle semble si confuse, si déroutante.

Lorsque vos corps s'effleurent au détour du couloir, tu crois tout d'abord à une méprise. Comment pourrais-tu imaginer qu'elle cherche ta chaleur ? Pourtant, quelques minutes plus tard, sa main ne recule pas. Son souffle non plus. Il s'accélère et tu la sens se raidir imperceptiblement. Ses reins se crispent alors que tu approches ton visage. Tu oses à peine comprendre ce qui se passe : vos lèvres se touchent maintenant, interminablement et sans esquisser le plus petit mouvement. Tu la croyais perdue à jamais et la voilà tremblante et cheveux dénoués au bout de tes lèvres.

 Inutile de reprendre tes esprits, ton sexe a déjà tout compris et tu le sens se tendre au fond de ton jean noir. L'appel a retenti, il est hors de question de ne pas y répondre, elle te le montre aussi. Sans vous concerter vos corps se sont happés, irrésistiblement.

Le Nord n'existe plus.
L'apesanteur fait sienne les
corps aimants. Sous les assauts de vos baisers avides, vos dents se choquent, réveillant ce qui vous reste de conscience.

Déjà, ta main fouille ce sexe épilé qui t'affole. La vulve gonflée et inondée que tu connais si bien t'accueille enfin. Elle, pétrissant les muscles de ton dos et de ton ventre, ondule sous toi pour atteindre ta verge hurlante. Aaaooohhh. Ses lèvres l'enserrent sans ménagement, tu ne sais plus rien de jour ni de la nuit. Elle n'est que bouches trempées de part et d'autres, elle n'est qu'objet et que désir. Avide, elle gobe ton gland, glisse le long de la hampe, remonte le long de ses joues, perverse joueuse, elle souffle doucement pour rafraîchir ton sexe affolé.
Un
sein frotte sur ton nombril, un autre frappe ton flanc, sa cuisse nue appuyée le long de ton bras t'empêchent de bouger.
Ses cheveux battent le tempo
sur ton ventre et dégoulinent le long de tes hanches, tu les ramasses, prenant une contenance afin de mieux voir ses yeux sombres. Peine perdue, concentrée sur son plaisir, elle garde les paupières closes, aspirant ta bite au profond de sa gorge.
Tu fonds en elle, te
retiens de jouir déjà, pense à tout ce que tu voudrais lui faire. Subir. Donner. Recevoir.




Un instant de répit te permet de dénuder ce corps si
leste, attentif à son souffle, soucieux de lui offrir ce qu'elle aime. Tu sais déjà que vos ébats seront inoubliables, vigoureux et qu'elle est tienne encore pour cette fois. Tienne, à toi. Heureuse de posséder, elle te donne tout ce qu'elle a.

Les peaux ont effacé
les verbes et c'est silencieux que vous faites l'amour. Plus tard, vous parlerez, peut-être. Cette pensée t'effleure et assombrie ton regard. Carpe Diem, elle est là, entièrement pour toi. Ce cadeau inespéré tu comptes bien en profiter, ne pas la laisser s'échapper. Tu es son mâle et tu la couvres de baisers. Rrrraaaaahhh font tes reins en la pénétrant profondément. Depuis son dos, tu saisis ses hanches à pleines mains. Il n'est plus l'heure pour la tendresse, il n'est plus l'heure des précautions, seul compte votre appétit, seul compte la puissance de votre désir. Tu te fiches pas mal de savoir si la décence garde sa place alors que tu ahanes sur ses reins creusant son dos de tes mains, pliant sa croupe de tes coups. Elle est tienne et tu la possèdes en plein. Roulant sur elle, tu empoignes à pleines mains sa poitrine nourrissante, la malaxe et l'aspire goulûment. Ses seins infiniment doux, les manger. Croquer ses reins, bouffer son ventre, lécher sa chatte, mordiller son cul. Ogresques, vous dévorez ces peaux inespérées, mâchez ces plis et ces recoins cachés.

Tu dois l'attacher pour mieux la dompter, la coincer pour qu'elle te cède. Alors seulement tu auras accès à ses lèvres tumultueuses et glissantes. Elle accepte de rester inactive et le plaisir démesuré de recevoir ta bouche lui arrache un cri de plaisir. Ses hanches souples écartent deux cuisses rondes offrant une vue obscène sur cette vulve endiablée. Longuement tu vas mastiquer cette zone hautement privilégiée, te bâfrer de ce dont elle prend grand soin par ses jours de Belle du Seigneur, se préparant à te recevoir Ô Solal infernal.

Elle glisse sur les draps, t'échappe pour mieux revenir en toi, autour de toi, tu en sais plus qui possède qui car ses mains virevoltent autour de tes couilles, saisissent ta verge pour mieux la maintenir en elle malgré la position d'acrobate, elle ressort et se jette à genoux devant toi, suce encore et encore, avale le jus, en redonne. Femme pieuvre, les sens affûtés comme une lame d'acier, elle est partout à la fois, ne te laissant jamais sans ivresse. Ses doigts se hasardent et découvrent le secret, tandis que tu la branles à ton tour. Sentir son doigt fouiller au fond de toi anéantit les dernières limites qu'il te restait encore. Sous tes assauts, son corps délié tressaute et se donne toujours plus. Tu ne sais plus depuis longtemps qui prend qui, qui possède qui.

Les amants partagent des sensations divines et inhumaines. Associables, ils perpétuent le fantasme ultime de procréation et ne sont plus qu'un, se pénétrant l'un l'autre.

Combien de temps avez-vous roulés ainsi ? combien de temps avez-vous cuit ? Longtemps après, vos souffles se font plus longs, plus forts et enfin, enfin, enfin, tu viens en elle, tu viens sur elle, tu envahis son corps, la noie de sperme, la baptise et la consacre reine de tes plaisirs.


Je t'aime infiniment...


Merci à Gorthyn pour sa photo :-) Vous en trouverez plein d'autres magnifiques sur son blog.
Par adi mac B - Publié dans : Ce qui me touche
Ecrire un commentaire - Voir les 12 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus