Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Jeudi 27 octobre 4 27 /10 /Oct 00:00


J’avais oublié cet épisode de ma vie et le voilà resurgit de mes souvenirs à la faveur d’un rêve érotique, cette nuit.

C’était mon premier défilé. Le ventre noué je suis arrivée avec mon book et les cheveux propres. Toutes les filles m’ont regardée comme si je tombais de la lune :
- Elle sort d’où celle-là ? Je l’ai pas vue aux essayages. Tu la connais ? Non et puis elle est trop… grasse, regarde ses seins, ses hanches, ses épaules, pouah, une vraie bombe sexuelle, elle sera jamais à la hauteur.
-  Ah ! Ma pulpeuse a dit le maitre en me voyant arriver. Viens, je t’ai fait uen surprise, assieds-toi là et laisse-toi faire.
Me laisser faire. Ne pas bouger, reprendre mon souffle et laisser pérorer ces filles pâles et maigres. M’en fous, de toute façon c’est pas ma vie, je rends service.

Quelques jours plus tôt en dansant un lap torride avec une amie dans une boite de Cannes, un homme avait remarqué mes hanches onduler en rythme sous les mains de cette amie peu farouche. Il nous avait payé à boire et nous avions fini la nuit chez lui, à sniffer les fond de coke que ses sbires avaient bien voulu nous laisser. Le matin en me réveillant, je démêlais les jambes en travers du lit immense et rose merdique. Mon amie était lâchée nue et le mâle avait le bas du corps recouvert d’un drap de satin vulgaire.
Pouah, un cauchemard de mauvaise série B.
La salle de bain, immense et d’aussi mauvais goût (les poignées en forme de verge en érection) me permis de me laver des souillures que mon corps avait reçu cette nuit là. Ouch… ma pauvre petite chatte… rouge et irritée elle me brûlait et je passais un grand moment à la masser doucement avec l’homéoplasmine de la pharmacie. Bien sûr, la tête complètement à l’ouest je n’avais pas remarqué l’homme dehors, très occupé à se masturber, stupéfait de me voir si tendre avec mon cher clito. Tourner et repasser. Tout ça avait fini par m’exciter et croiser son regard ne m’a pas plus génée que ça. Dans cet univers cannois, un joli mois de mai, tout est possible…
Bref.
Un orgasme plus tard, et un café chaud dans le ventre l’homme de la veille me faisait une proposition inattendue :
- Ca te dirait de défiler pour Versace après-demain ? Il me manque une fille et donatella cherche une pulpeuse. Elle m’emmerde, j’en ai pas sous la main, moi une pulpeuse. Combien tu mesures?
- 1m 77
- Pas mal. A vue de nez tu rentre dans du 38-40, et vu comment tu bouges ton corps et comment tu souris, ça va le faire. Tu prends combien?
- Heu… pour faire quoi ?
- Pour défiler tiens ! T’as jamais défilé ?

Non, j’avais jamais défilé. Enfin, jamais pour une grande marque quoi. Y a une nette différence entre lap-dancer dans des boites et défiler en talons aiguilles pour de la yaute couture.
C’est comme ça que je me suis retrouvée en string, les tétons agressés par le froid dans le backstage d’un chemin de gloire. Autant dire que je n’étais pas la bienvenue parmi les filles. De Donatella, je n’ai vu que le dos et senti que son regard dans le miens tandis qu’elle admirait la courbe de mes hanches. Une aiguille dans les côtes, un voile sur le visage pour la mise en place de la robe, nos regards ne se sont pas croisés.
- Tout le monde en place, on y va ! Lady, tu passes en N°8 STP, après Linda.
Je n’ai pas grand souvenir de cet aller-retour sous les star lights et c’est bien le seul. Je n’ai pas non plus grand souvenir des noms des unes et des autres, ni des tenues et des photographes planqués à mater les dessous des robes. Je me souviens d’une sensation ultime de sexe diffus mais omniprésent. Aucun sexe d’homme, mais tant de tension dans les airs que l’odeur rappelait plus le sperme que le parfum. Les filles, sympas pour finir, se changent à toute vitesse, voire restent nues en string chair entre 2 ajustements. Elles mangent (rien du tout) boivent (un peu) fument (pas mal) et sniffent (énormément). Tant de coke franchement c’est de l’abus. Une ou 2 lignes plus tard, les robes sublimement sexys m’allaient nettement mieux, c’est drôle non ? Le Bombay en sus, les glaçons, tout ça m’a mis d’excellente humeur. C’est alors que Linda assise à côté de moi a pris ma main pour la glisser autour de sa taille. Nous avions fait notre dernier passage, et nous pouvions nous détendre tandis que les habilleuses nous défaisaient de nos parures.Attendre notre tour en blaguant, voilà notre occupation. Dans la cohue, nous avions trop attendu sans doute. Dans la promiscuité, elle s’est assise sur ma cuisse gauche, légère et osseuse, et voilà rien de bien compliqué. Toujours en riant, elle a pris ma main droite et l’a glissée sous sa jupe :
- Tu vois, j’ai mis des bas, mais leur string m’énerve, je n’en mets pas, ça m’irrite.
- Je vois oui, tu as l’air salement irritée.
- Oui et il paraît que tu soignes ça trèèèès bien m’a t’on dit.
Glups. Ah bon. Les nouvelles vont vite… à tourner dans ce landernau sophistiqué. Puisque c’est ce que tu cherches ma grande… tu vas voir ce que toi, tu vas prendre. On ne se moque pas de moi si facilement. Cette Linda commençait à me chauffer avec ses murmures et massages, et j’ai glissé ma main dans un pot de crème à proximité. La réchauffant dans un souffle, j’ai enduit ma main entière de cette crème bienvenue. Et je lui ai fait ce si joli massage. Toujours posée en équilibre sur ma cuisse gauche, sa chatte offerte à ma main curieuse (une chatte de top, pensez donc !) j’ai fait le tour de la question sans me presser. Un homme est passé hilare et sans rien remarquer de notre petit jeu. Des dizaines de personnes allaient et venaient dans la salle tandis que j’allais et venait dans le con de cette garce cokée et jouissive. Plus épilée que moi, elle avait dû sacrément souffrir pour ôter tous ces poils : les grandes lèvres passe encore, mais l’anus et la pointe du pubis, avaient dû la roder à plus de douleur…J’ai un dû un peu insister pour forcer le passage et  lui mettre un doigt dans ses fesses offertes en rose autour de ma paume chaude. Un peu de crème fraîche cette fois l’a fait hoqueter de surprise et rire de chatouilles. Un doigt puis un autre, je doigte son anus sans faillir et m’en sers pour la déplacer, comme un crochet, je la mets directement sur moi, à califourchon, son cul offert à la vue de tous cette fois. Rien à foutre des autres, d’ailleurs eux non plus. Mise en appétit, je l’enfile au  long de ma main, fouille cette chatte trempée comme une bêche retourne la terre pour la préparer aux semailles. Je goûte un peu de son jus tandis qu’elle se tient comme elle peut, tremblante d’orgueil et de spasmes sur mes cuisses musclées. Elle se laisse faire, cette fille, Linda, est une vraie chienne, c’est dingue ce que sa passivité m’excite, me donne envie de la pincer de la soumettre à moi. J’empoigne une bombe de laque Elnett et entreprend de la fourrer avec, rien ne m’arrête, rien, elle aime ça et je me dis qu’elle a l’habitude de prendre son pied sur un coin de table, comme une serveuse de bar de nuit. Sauf que je ne paye pas. Elle prend ma main et me regarde de ses yeux ultra-maquillés :
- Qu’est-ce que tu attends pour me la mettre bordel?
Nous roulons à terre, toutes les 2 complètement hallucinées d’érotisme sauvage, de cet inconscience du désir violent, nous sommes très loin des créatures de rêves que nous étions 2 minutes plus tôt. Sous la table que nous avons rejoint pour mieux fuir les photographes,  elle me suce longuement sa main fine à l’intérieur de moi, je meurs d’envie d’être pénétrée par une bite et pourtant… c’est avec ma main que cette gourde va me finir. Putain, je n’ai jamais joui aussi fort d’une femme que j’ai aussi peu respectée. Mais sans doute est-ce là, le secret de ce souvenir : un mélange odieusement puissant de plaisir et de mépris.

J’ai pris mon fric, remercié le mec pour le fun, vomi dans les toilettes et suis partie sans une ligne dans le nez. Mais le monde m’appartenait, ce jour là.



Par adi mac B - Publié dans : Ce qui me touche
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