Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Mardi 22 février 2 22 /02 /Fév 00:00
Ce matin, je suis incendié.

Dès les premières percées de lucidité, mon sexe s'est dressé contre ses fesses. Elle les avait collées sur mon ventre, toutes chaudes, pour dormir. Nous avons les yeux fermés tous les deux, un pied encore dans la nuit, l'autre dans le matin qui se lève.
Natasha accueille la rectitude de ma verge par une ondulation douce et régulière du bassin. Elle est restée allongée sur le côté, les jambes fléchies, les pieds sur mes tibias. Presque mécaniquement, à tâtons, elle baisse mon membre sous la rondeur de ses fesses. Puis, elle cesse de bouger.

Alors, je prends la relève, en douceur, en un rythme très lent. La chaleur de nos corps au réveil me fascinera toujours. J'aime cette sensation de fusion. Seul le long enchaînement des secondes nocturnes, à feu doux, parvient à créer ce berceau idéal. Quand arrive le matin, peaux, couvertures et draps se confondent dans une apothéose de bien-être. Les lèvres de la petite chatte moite de Natasha se sont entrouvertes sur ma raideur. Inutile d'aller plus loin.

Tout est parfait. Le sexe toujours bien droit, je m'oblige à quitter le paradis. Je m'arrête un instant pour la contempler. C'est comme si elle n'avait jamais quitté le monde des rêves. Elle s'est débarrassée des couvertures et elle épuise les dernières réserves de sommeil qui embrument encore son esprit. Elle n'a presque pas bougé.

J'aime l'observer à son insu. Mes yeux dessinent les traits typés de son visage de profil, ses lèvres généreuses, son nez volontaire et ses pommettes de chatte. Ses longs cheveux bruns foncés relevés sur l'oreiller forment un nid sous sa tête. Sous le charme, je m'avance davantage afin de maximiser mon voyage oculaire. Dans un lent travelling vers le bas, je suis les dénivellations de son dos merveilleux. Il est scindé par le lit creux de la colonne vertébrale, qui s'écoule jusqu'au delta de ses fesses. Sur ce petit triangle bombé, je me repose quelques instants. J'ai une pensée pour mes mains qui en connaissent par cœur la topographie, les moindres dépressions et reliefs. Ce dos à la musculature sèche est capable des plus magnifiques cambrures qui me reviennent par flashbacks désordonnés. Puis, je poursuis ma descente jusque sur ses fesses que je croquerais au petit déjeuner. J'en ai faim. Elle sont toutes rondes et baignées de chaleur. Cette chaleur est parfumée, je le sais. Je sais ce que sent sa peau le matin. J'en veux. Mais, elle est si vulnérable.

Alors, je me passe la muselière.

Mateo  (à suivre)
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
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