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Lundi 28 février 1 28 /02 /Fév 00:00
Elle portait une robe transparente en dentelles noire et des talons aiguilles. La robe montrait plus qu’elle ne cachait. Pas de sac, pas de veste ni aucun autre vêtement ou accessoires. En temps normal je me serais demandé comment elle avait bien pu venir jusqu'à chez moi dans cette tenue. Inutile de dire qui cela ne m’a même pas traversé l’esprit.

Nous n’avons pas eu une seule hésitation. Comme si nous savions exactement quoi faire, comme si nous savions exactement ce que l’autre ressentait, ce que l’autre voulait.
Elle s’est avancée, en me frôlant délicatement d’un air innocent. Nous étions quasiment collés l’un à l’autre. Si proches que je pouvais sentir son souffle chaud me réchauffer la nuque. Je bouillonnais, tout en donnant l’impression d’être parfaitement maître de moi. Seul mes yeux me trahissaient.
Nous nous sommes rapprochés doucement, sans un mot. Nos lèvres se touchaient presque, s’effleurant quasiment. Ma main s’est posée sur ses reins, descendant progressivement. Je sentais sa peau douce et froide à travers les dentelles. Ses bras m’entouraient, et la distance entre nos lèvres se réduisait pour finir par disparaître complètement. Notre baiser devenait de plus en plus sensuel et pour finir carrément sexuel. Son corps plaqué contre le mien, mon sexe contre le sien. Nos langues, s’enroulaient, se titillaient, se mélangeaient comme un avant goût de ce que nos corps tout entier n’allaient pas tarder à faire.

Mes mains avaient atteint pour l’une le début de ses fesses, pour l’autre le début de ses seins. J’avais oublié le monde extérieur, qui et où j’étais. Ne comptait plus que ce que je ressentais : un plaisir indescriptible. Mes actes n’étaient guidés que par mon instinct. Plus aucune réflexion n’avait de place en moi. Le temps et l’espace semblaient ne plus exister.Nos lèvres tardaient à se décoller.

Nos regards n’osaient se croiser. Puis progressivement ma langue glissa, vers sa nuque, et s’y attarda. Je ne me lassais pas d’arpenter peau nue avec mes dents avec mes lèvres avec ma langue, sondant ses plis et ses replis. Son cou tendu, ses veines se contractant régulièrement, battant un tempo très rapide autant que le mien. C’est comme si nos cœurs battaient la mesure ensemble, en harmonie.
Elle retira sa robe avec grâce, ne portant plus que ses longs talons. J’aurais pu rester des heures simplement à l’observer. Ses courbes, ses formes, ses yeux, ses cheveux… Tout en elle me plaisait.

Mon sexe déjà dur se dressant dangereusement, tend mon pantalon. J’ouvris quelques boutons et m’assis sur le canapé. Elle me chevaucha, offrant son corps à mes caresses. Je lui léchais alors les tétons et les mordillais doucement. Mes mains couraient le long de son corps. Du bas de son dos jusqu'au creux de ses fesses, allant jusqu'à y introduire mes doigts.
Son ventre tout collé contre moi, le buste en arrière, la tête penchée vers le sol, ses longs cheveux formant une cascade. Son sexe faisait pression contre le mien, qui sortait légèrement du pantalon. De très léger aller-retour, presque imperceptibles contribuaient à m’exciter. Je descendis ma bouche de plus en plus bas, d’abord vers son nombril m’y concentrant longuement puis vers son sexe.

La soulevant, je la dépose sur la table basse située un peu plus loin pour pouvoir profiter pleinement de ce délice. Je la sentis frissonner au contact du verre froid. Je pris mon temps. Je suçais ses lèvres, mais pas celle de sa bouche. J’embrassais son sexe en quelque sorte. Je m’introduis tant avec ma langue qu’avec mes doigt aussi profondément que je le pouvait, mais tout en douceur. Je la voyais se tordre de plus en plus à mesure que j’explorais tous ses coins et recoins. Elle se massait légèrement les seins, se mordaient les lèvres. Je l’entendais pousser des soupirs.Je n’en pouvais plus.
Je me levais et vis dans son regard une approbation pressante. Je retirai mon pantalon, me retrouvant nu. Ses jambes serrée autour de ma taille, mon sexe debout pour l’honorer. Je m’en servais d’abord pour la caresser de son cul jusqu’a son sexe. Je tournais autour et le frictionnais avec le mien, pour la faire frémir d’impatience. Je la possédais enfin, d’abord avec délicatesse, puis de plus en plus durement. Ses soupirs se transformaient en légers cris, ses ongles s’enfonçaient dans ma peau.Mon souffle devenait très bruyant et des soupirs m’échappaient. Je la pénétrais longuement, alternant les positions. Nous ne faisions plus qu’un, ancrés tous les deux.

Jusqu'à la libération finale. Les contractions de son bas-ventre faisant pression contre mon sexe, son orgasme stimulait le mien. Jouissance totale et partagée. La mienne l’emplissant de mon sperme, la sienne m’emplissant de bonheur.

Nous nous sommes alors regardés sans trop savoir quoi dire ni quoi faire ; quelques minutes plus tôt pourtant tout semblait si facile, si fluide. En la caressant avec le dos de main je sentais sa peau brûlante frissonner. Elle tremblait encore. Puis je la pris dans mes bras et nous nous sommes endormis, comblé.
Par Riovas - Publié dans : Le goût des autres
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Commentaires

euh...sympa !
commentaire n° :1 posté par : swan le: 04/03/2005 à 22h40
c énorme !
Je l'ai vécu
commentaire n° :2 posté par : Novice le: 06/03/2005 à 14h57
et ben j'en reste sans voix ::et d'ailleur je suis tt exciter :: schapeau ce super texte !! et kel bo moments !!!
commentaire n° :3 posté par : jessica le: 08/03/2005 à 17h49
trop liée aux mots et à la réflexion sur l'écriture pour pouvoir apprécier... Tout me semble clichés... Désolée.
commentaire n° :4 posté par : Audrey le: 09/03/2005 à 10h45
Ne sois jamais désolée de dire ce que tu penses. ;-)
commentaire n° :5 posté par : Riovas le: 09/03/2005 à 18h47
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