Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Jeudi 14 avril 4 14 /04 /Avr 00:00


Il est rentré un peu en avance, alors que je finissais de laver entièrement la cuisine. Avec la chaleur, j'avais ôté mes habits et je frottais vêtue d'une simple combinaison de satin, rouge. Au diable les clichés c'est la tenue qui me tenait le moins chaud, et malgré ça, mes cheveux collaient à mes tempes, comme après une course de fond. Les bras gantés de latex vert pomme, les joues roses et l'œil brillant, je l'ai accueilli avec le sourire, parfaite dans mon rôle de ménagère.
Ne manquait que le fichu noué sur la tête, mais il s'est approché de moi et a entrepris de défaire la baguette qui tenait miraculeusement mes cheveux en chignon asiatique. Libérés de leur pique, les boucles brunes ont dévalé mon cou pour atterrir dans le creux du dos, dégageant des effluves parfumées dans leur chute.
C'est mon léger sourire qui a dû l'énerver. Ce sentiment permanent de ne jamais tout à fait me soumettre, de ne jamais tout à fait me posséder. Ce besoin bestial et sauvage de m'humilier. De sa baguette chinoise, il a tracé des cercles sur mes seins, glissant le long de mon cou, redessinant ainsi les contours de mon corps. La baguette vivante a descendu les bras, les doigts latexés. Puis, sans rencontrer de résistance, elle a entrepris un voyage vers le sombre. Je ne bougeais pas d'un poil, souriant aux anges, attentive à ses ordres.

Et même ça, ça l'a énervé. Me voir passive, presque d'accord, franchement c'était trop.

Alors, sans aucun ménagement, il m'a poussée par terre, me mettant à genoux là, devant lui. Devant ses jambes, j'ai flairé le sexe qui se gonflait à grande vitesse. Même au travers du jean, mon nez me disait que la première goutte était là et que j'allais y passer. Il a ôté le jean en me tenant la tête, avec toujours la baguette entre les doigts. Mon visage plaqué tout contre cette odeur d'urine et de sueur, j'ai aspiré l'air au travers du boxer, les effluves faisant s'envoler ma pudeur, mon humanité et surtout ce sourire irritant.
De sa main plaquée sur mon crâne, tenant ma chevelure comme une poignée, il a cadencé mes mouvements, ne me laissant qu'à peine respirer. Lui, affamé de me voir gloutonne, baisse à peine ce boxer qui m'emmerde, sa bite à peine sortie comme s'il pissait, se gonflant et durcissant sous mes lèvres et mes dents. Je bave et je suce à perdre haleine, glissant sans fin le long de la hampe, mordant même ce conduit juste en dessous du gland. Rien ne le fait débander ce salaud. Alors je m'évade et vais moi aussi chercher en moi un orgasme qu'il me doit et ne me donnera pas. Mes cheveux sont emmêlés autour de sa queue, englués de liquides divers et dissimulant mon visage à ses assauts. Sa main ne suffit plus à scander les mouvements que je suis censée faire et ce sont ses reins qui mènent la danse, plombant ma bouche à chaque aller-retour, fouissant ma gorge et manquant de m'étouffer à chaque trajet.
Ah ça! Ca n'a pas traîné. Ma soumission et cette arrivée fracassante n'ont pas mis long avant qu'il ne me jouisse dans la gueule.

Mon goûter fut protéiné ce jour là.
Par adi mac B - Publié dans : Ce qui me touche
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