Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Lundi 25 juillet 1 25 /07 /Juil 00:00


Dieu seul sait comment nous nous sommes retrouvés sous cette porte
cochère. Trempés par la pluie, j'avais froid et je sentais mes tétons
poindre sous mon vêtements alors que nous attendions en riant la fin de
l'averse. Il fallait s'y attendre: avec nos conversations de bâtons de
chaises et de piliers de bar, nos confidences sur le sens de la vie,
nous sommes devenus assez complices pour que notre proximité physique
ne soit pas un problème. Même collés serrés comme nous l'étions.

C'est la surprise de "tomber" sur ta tige d'acier trempé qui m'a
chauffé la tête. Tomber dessus, ma foi, vu notre position était
inévitable. Mais qu'elle soit si dure, ça… c'était une sacrée surprise.

Toi!

Ah bah, me suis déjà grillée en t'avouant que tu n'es pas mon fantasme,
du tout du tout, je peux le répéter et cracher par terre si tu es
d'accord.

L'autre surprise a été le baiser que tu as pris, que tu t'es servi
devrais-je dire, à mes lèvres. Comme ça, sans rien demandé ni attendre
mon approbation. Et quel baiser! Du sexe en barre. Celui-là, je suis
sûre qu'il était de toi, car personne ne m'a jamais embrassée comme ça.
Faut dire à ma décharge que je plaide l'innocence: aucun homo avant toi
ni bi d'ailleurs ne m'a embrassée comme un mec embrasse un mec dont il
attend du pur sexe.

Du pur sexe donc. Instantanément, comme ça, paf. Tu as pris mes lèvres
pour les coincer entre les tiennes et me gober entière. Ma tête tenue
par une main ferme, brutale même, tu as imposé TON rythme à notre
premier baiser. Un rythme rapide, ta langue passant dans les moindres
recoins de ma bouche, suçant ma peau, mordillant mon menton, léchant
mes joues, entre rire et plaisir, nous avons joué à nous embrasser,
grognant d'excitation, affamés de ce sexe qui nous tombait dessus comme
des cataractes.

J'ai plaqué mon corps rond et doux contre le tien, sec et tendu, faire
connaissance avec toi, un peu mieux et laisser mon visage souffrir de
plaisir avec ce baiser tellement tu tenais toujours ma tête, comme ça
tu vois, la main sur la gorge, entre le pouce et l'index, en serrant tu
aurais pu m'étrangler.

Moi… ça fait longtemps que je me disais que ce moment devait arriver,
ou pas, mais que je ne reculerais pas. J'ai hésité dans mon rêve à te
suivre, j'ai hésité un moment, me demandant si le corps que tu allais
découvrir te tenterait assez pour que je puisse abuser de cette si
jolie tige. Diable!  C'est vrai, j'ai eu peur que le dégoût ne
l'emporte en toi et que tu me repousses, merci bien!

Mais bon, tu n'avais pas l'air de vouloir reculer, ni d'être effrayé ni
rien, alors allons-y franco et j'ai mis la main dans ce boxer pour y
trouver ta bite tendue à faire peur. Et là… comme à chaque fois que
j'en trouve une. Je la prends pour en prendre la mesure, la douceur, la
dureté, faire sa connaissance avant que d'en jouer. Presser, caresser,
remonter, masser, tout pour mieux la sentir, tout pour mieux la goûter
ensuite. Y goûter, j'ai à peine pu, car à peine penchée au dessus de
cet organe juteux tu m'as relevée, j'ai cru oh une demi seconde que tu
allais me retourner pour m'enfourner, mais non.

Et ton autre main me diras-tu? Ton autre main mon ami, n'a pas mis trop
longtemps avant de trouver le chemin de ma culotte, trempée elle aussi,
et y fouiller rageusement cet orgasme que je n'étais pas en mesure de
me donner. Sisisi, tu as bien lu. C'est toi qui m'as fait jouir, moi
j'étais occupée à rien, d'ailleurs je ne sais même plus ce que je
faisais, sinon que je tenais fermement ton sexe entre mes doigts, à
pleine main et que je me suis réveillée en sursaut… avec un piquet de
tente tremblant dangereusement.

But it was only a dream.
       
Par adimac B - Publié dans : Ce qui me touche
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