Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Jeudi 24 février 4 24 /02 /Fév 00:00


Nous sommes deux à observer Natasha se déshabiller par l'ouverture de la porte. Je regarde Julie. Elle est totalement absorbée par le spectacle.

Il me vient une idée : - " Julie? Je pourrais peut-être refermer la porte accordéon du magasin quelques minutes? Question… confort. ", dis-je avec douceur.Natasha a enlevé sa blouse noire. Dos à nous, elle a croisé les bras sur ses seins ronds. Elle tourne la tête vers Julie. La vendeuse hésite un peu devant ma proposition anti-commerciale. Elle se mordille la lèvre inférieure. - " Euh… Peut-être… Mais pas complètement, alors. ", dit Julie afin de minimiser cette mesure inhabituelle. Je m'empresse d'aller tirer la porte transparente, en ne laissant qu'une petite ouverture.

Nous sommes maintenant isolés du bruit ambiant du centre d'achats. À mon retour à proximité de la cabine, je constate que la jeune femme n'a d'yeux que pour Natasha. Un peu trop flagrante, Julie se retourne vers moi comme pour obtenir une forme d'approbation. Je la lui donne sous la forme d'un large sourire. - " Bon, eh bien, Natasha vous appartient. Prenez-en bien soin. Je vous la prête avec plaisir. " Par de lents mouvements latéraux des hanches, Natasha se défait de son jeans. Julie et moi, un peu plus en retrait, observons ce qui d'habitude m'est réservé.

La magie de l'instant commence à secouer mon membre par spasmes. Celui-ci n'est cependant pas encore à maturité. Je le réfrène alors qu'il tente de se cabrer comme un étalon avide de liberté. Le jeans sur le plancher nous dévoile le plus beau des spectacles. Voici les jambes nues de Natasha, toujours de dos. Son petit string noir offre la séparation nette de deux fesses rondement invitantes.
Julie s'est appuyée sur le côté mince de la porte de la cabine. Les jambes placées de part et d'autre de celle-ci, elle exerce quelques pressions discrètes du pubis. L'ondulation de son bassin est à peine perceptible. À l'intérieur, Natasha a enfilé une robe très courte qui laisse son dos nu. Le vêtement s'attache à l'arrière, grâce à de fines lanières qu'il faut nouer. Elle appelle Julie à la rescousse. Sans un mot, la jeune femme s'approche. En prenant les lanières pendantes, Julie frôle l'extérieur des seins de Natasha avant de rejoindre les cordons sur ses omoplates. Ses mains glissent lentement sur la peau fine et dorée de Natasha. Je suis fasciné par la scène.

Pour Julie, je n'existe déjà plus. J'apprécie son aisance, car elle ne se trompe pas : je lui laisse la voie totalement libre. - " Peux-tu fermer la porte deux minutes, le temps de tout ajuster?, me demande Natasha. Je veux te faire la surprise. " Sans même attendre de réponse ma part, elle referme la porte de la cabine et tire le verrou. Je suis secoué. Me voici contraint d'observer la scène par l'espace de quarante centimètres qui sépare la porte du sol. Je recule rapidement pour accentuer mon champ de vision. Je dois désormais deviner ce que je ne peux voir entièrement.

Les deux femmes se font face. À droite, j'observe les pieds nus de Natasha. Avec le droit, elle repousse le jeans sur le sol dans un coin du cubicule. À ma gauche, mais devant Natasha, je vois les longues bottes à talons hauts de Julie. Dans ma tête, les images se bousculent. J'imagine leurs lèvres et leurs langues emmêlées dans des baisers passionnés. Je les devine, chacune empoignant la nuque et les cheveux de l'autre pour mieux mêler leurs bouches, leurs souffles, leurs salives. Les pieds bougent peu, mais les chevilles s'agitent sous la tension des mouvements qu'elles partagent.
Dans ma tête, puisque rien ne m'est imposé, tout devient possible. Je les vois caresser leurs courbes. Derrière cette porte verrouillée, tout le désir contenu peut maintenant s'exprimer librement. Je les imagine sauvages, presque frénétiques. S'il y a peu ma verge n'était qu'en phase intermédiaire, la voilà qui atteint son expansion maximale, douloureuse, dans l'étroitesse de mon pantalon.
Après quelques instants, les pieds nus s'orientent dans la même direction que les bottes. Natasha offre son dos à Julie. Les bottes trépignent un peu sans que je sache vraiment ce qui se déroule derrière le panneau de bois. Peut-être mille choses, peut-être rien, au fond. Mais, lorsque je vois l'un des pieds nus se relever sur la pointe, je sais très bien qu'il traduit une expiration du corps de Natasha. Ses orteils s'ouvrent sur le sol comme un pinceau sur une toile. Mon imagination délire. La douleur est vive dans mon jeans.

Je voudrais me trouver nu, moi aussi, mais c'est impossible.
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Retour à l'accueil
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus