Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Dimanche 27 février 7 27 /02 /Fév 00:00


Un salon japonais, une fenêtre légèrement ouverte pour faire danser les rideaux blancs. Le bruit de l'aquarium pour les bercer et une légère impression que le reste du monde n'existe plus… Des bougies sur la table de salon diffusent une douce odeur de cèdre. Forte et virile, elle donne le ton.

Une main fraiche frôle à peine la peau blanche et erre aérienne sans se presser. Elle se glisse dans les cheveux de la belle... Masse le cuir chevelu, frictionne la nuque sous sa respiration chaude et silencieuse dans le creux de l'épaule.

Quatre jambes entremêlées, deux corps se rapprochant sous l’effet d’un unique désir. Deux regards s'amusent à se chercher et à se fuir. L'attente est douce, chaude. L’envie timide est croissante, les poils se hérissent, les respirations se font plus difficiles, des gouttes de sueur perlent sur la peau. Les mains sont incontrolables, les cuisses féminines dociles, le dos souple… La gorge nouée, le ventre leger. Entre ses doigts d’homme déterminé, Les boutons du chemisier se détachent l’un après l'autre, les doigts farfouillent, se font plus taquins. Elle devient plus accessible, de corps, mais surtout de coeur...

L’homme continue son exploration, suit les courbes du corps, ses doigts se faufilent sous les sous-vêtements.

Les regards n'osent plus se chercher, les joues sont rouges, les idées mélangées. Plus rien ne se contrôle, deux corps mènent la danse et en aucun cas on ne voudrait que ce soit autrement. Les lèvres se trouvent, les langues se rencontrent. Les seins se durcissent, les dents les mordillent gentiment, doucement.

D’une main, la jeune fille ose se glisser sous les vêtements, découvrant un dos à sa portée, des hanches, une ceinture, barrière symbolique et provocatrice. Elle attend d'avoir carte blanche. Elle est plus proie que prédateur, par soumission volontaire. Le corps se cambre, pour lui laisser plus facilement le passage. La main aura glissé, gênée mais ravie... c'était indépendant de sa volonté...

Pendant ce temps, lui se glisse vers une autre ceinture, la détache avec insolence, fait glisser la fermeture éclair... Elle plie ses jambes et les sépare, lui donne son approbation d’une caresse sur son épaule. L'homme se relève à peine pour faire glisser ce bout de tissu encombrant sur les cuisses blanches de la belle. Elle pose fébrilement ses mains sur celles de son prédateur, les laissent glisser sous ses doigts à mesure que le tissu s'échappe.

Une main d’homme se presse, s'agite sur le mince tissu le séparant de l'objet de ses désirs... Elle se cambre, sa gorge se libère, accessible, ses mains ne savent plus. Il sent sous le tissu le degré d'humidité lentement augmenter. Elle caresse doucement un pantalon gênant, insistant sur les boutons mais n'osant les défaire mais le souffle chaud qu'elle sent dans son cou la porte à continuer.

Avec maladresse la jeune femme continue et explore, timide et rougissante, de nouvelles courbes. Pour l’aider, l'homme fait glisser son pantalon et le jette au loin. De sa main elle découvre des cuisses, un fin tissu, une autre ceinture, moins résistante et franchie discrètement.

Pendant ce temps, la main de l'homme s'est faufilée, explore des replis inconnus, va et vient en des lieux de délices, presse, pince et caresse une petite protubérance gorgée de sang. La demoiselle remonte, glisse le long d'une hanche ferme, découvre un lieu, bien plus présent et bien plus ferme qu'il n'y paraissait. Le dos de sa main caresse, frôle, patiente au hasard de ce monde en quête d'inattendu.

Il se laisse glisser le long du corps de sa belle, laissant ses lèvres parsemer ce corps de doux baisers... Et puis hardi, il écarte les cuisses, embrasse leur intérieur, remonte un peu... Laisse sa langue explorer à son tour....

Sa main s'est perdue dans les cheveux de son amant, suivant le rythme sans pour autant le guider. Son autre main essaie désespérément d’attraper quelque chose, au hasard, pour évacuer un trop plein de sensations nouvelles et incontrôlables. Ses cuisses tremblent, ses pieds tentent de s’enfoncer dans les coussins du canapé, de se maintenir où ils peuvent, elle se raidit mais garde sa souplesse, devenue proie sans défense…

Et tout à coup… Dring dring dring, un réveil sonne à Montréal, c'est la fin d'un beau rêve. De l'autre côté de l’Atlantique, une princesse se réveille, seule mais souriante. L’océan n’a pu les priver de cet instant…

Suzy
Par suzyBellule - Publié dans : Le goût des autres
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