Last days &
days last everything

adimacb@yahoo.fr

Lundi 28 février 1 28 /02 /Fév 00:00
Elle portait une robe transparente en dentelles noire et des talons aiguilles. La robe montrait plus qu’elle ne cachait. Pas de sac, pas de veste ni aucun autre vêtement ou accessoires. En temps normal je me serais demandé comment elle avait bien pu venir jusqu'à chez moi dans cette tenue. Inutile de dire qui cela ne m’a même pas traversé l’esprit.

Nous n’avons pas eu une seule hésitation. Comme si nous savions exactement quoi faire, comme si nous savions exactement ce que l’autre ressentait, ce que l’autre voulait.
Elle s’est avancée, en me frôlant délicatement d’un air innocent. Nous étions quasiment collés l’un à l’autre. Si proches que je pouvais sentir son souffle chaud me réchauffer la nuque. Je bouillonnais, tout en donnant l’impression d’être parfaitement maître de moi. Seul mes yeux me trahissaient.
Nous nous sommes rapprochés doucement, sans un mot. Nos lèvres se touchaient presque, s’effleurant quasiment. Ma main s’est posée sur ses reins, descendant progressivement. Je sentais sa peau douce et froide à travers les dentelles. Ses bras m’entouraient, et la distance entre nos lèvres se réduisait pour finir par disparaître complètement. Notre baiser devenait de plus en plus sensuel et pour finir carrément sexuel. Son corps plaqué contre le mien, mon sexe contre le sien. Nos langues, s’enroulaient, se titillaient, se mélangeaient comme un avant goût de ce que nos corps tout entier n’allaient pas tarder à faire.

Mes mains avaient atteint pour l’une le début de ses fesses, pour l’autre le début de ses seins. J’avais oublié le monde extérieur, qui et où j’étais. Ne comptait plus que ce que je ressentais : un plaisir indescriptible. Mes actes n’étaient guidés que par mon instinct. Plus aucune réflexion n’avait de place en moi. Le temps et l’espace semblaient ne plus exister.Nos lèvres tardaient à se décoller.

Nos regards n’osaient se croiser. Puis progressivement ma langue glissa, vers sa nuque, et s’y attarda. Je ne me lassais pas d’arpenter peau nue avec mes dents avec mes lèvres avec ma langue, sondant ses plis et ses replis. Son cou tendu, ses veines se contractant régulièrement, battant un tempo très rapide autant que le mien. C’est comme si nos cœurs battaient la mesure ensemble, en harmonie.
Elle retira sa robe avec grâce, ne portant plus que ses longs talons. J’aurais pu rester des heures simplement à l’observer. Ses courbes, ses formes, ses yeux, ses cheveux… Tout en elle me plaisait.

Mon sexe déjà dur se dressant dangereusement, tend mon pantalon. J’ouvris quelques boutons et m’assis sur le canapé. Elle me chevaucha, offrant son corps à mes caresses. Je lui léchais alors les tétons et les mordillais doucement. Mes mains couraient le long de son corps. Du bas de son dos jusqu'au creux de ses fesses, allant jusqu'à y introduire mes doigts.
Son ventre tout collé contre moi, le buste en arrière, la tête penchée vers le sol, ses longs cheveux formant une cascade. Son sexe faisait pression contre le mien, qui sortait légèrement du pantalon. De très léger aller-retour, presque imperceptibles contribuaient à m’exciter. Je descendis ma bouche de plus en plus bas, d’abord vers son nombril m’y concentrant longuement puis vers son sexe.

La soulevant, je la dépose sur la table basse située un peu plus loin pour pouvoir profiter pleinement de ce délice. Je la sentis frissonner au contact du verre froid. Je pris mon temps. Je suçais ses lèvres, mais pas celle de sa bouche. J’embrassais son sexe en quelque sorte. Je m’introduis tant avec ma langue qu’avec mes doigt aussi profondément que je le pouvait, mais tout en douceur. Je la voyais se tordre de plus en plus à mesure que j’explorais tous ses coins et recoins. Elle se massait légèrement les seins, se mordaient les lèvres. Je l’entendais pousser des soupirs.Je n’en pouvais plus.
Je me levais et vis dans son regard une approbation pressante. Je retirai mon pantalon, me retrouvant nu. Ses jambes serrée autour de ma taille, mon sexe debout pour l’honorer. Je m’en servais d’abord pour la caresser de son cul jusqu’a son sexe. Je tournais autour et le frictionnais avec le mien, pour la faire frémir d’impatience. Je la possédais enfin, d’abord avec délicatesse, puis de plus en plus durement. Ses soupirs se transformaient en légers cris, ses ongles s’enfonçaient dans ma peau.Mon souffle devenait très bruyant et des soupirs m’échappaient. Je la pénétrais longuement, alternant les positions. Nous ne faisions plus qu’un, ancrés tous les deux.

Jusqu'à la libération finale. Les contractions de son bas-ventre faisant pression contre mon sexe, son orgasme stimulait le mien. Jouissance totale et partagée. La mienne l’emplissant de mon sperme, la sienne m’emplissant de bonheur.

Nous nous sommes alors regardés sans trop savoir quoi dire ni quoi faire ; quelques minutes plus tôt pourtant tout semblait si facile, si fluide. En la caressant avec le dos de main je sentais sa peau brûlante frissonner. Elle tremblait encore. Puis je la pris dans mes bras et nous nous sommes endormis, comblé.
Par Riovas - Publié dans : Le goût des autres
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Dimanche 27 février 7 27 /02 /Fév 00:00


Un salon japonais, une fenêtre légèrement ouverte pour faire danser les rideaux blancs. Le bruit de l'aquarium pour les bercer et une légère impression que le reste du monde n'existe plus… Des bougies sur la table de salon diffusent une douce odeur de cèdre. Forte et virile, elle donne le ton.

Une main fraiche frôle à peine la peau blanche et erre aérienne sans se presser. Elle se glisse dans les cheveux de la belle... Masse le cuir chevelu, frictionne la nuque sous sa respiration chaude et silencieuse dans le creux de l'épaule.

Quatre jambes entremêlées, deux corps se rapprochant sous l’effet d’un unique désir. Deux regards s'amusent à se chercher et à se fuir. L'attente est douce, chaude. L’envie timide est croissante, les poils se hérissent, les respirations se font plus difficiles, des gouttes de sueur perlent sur la peau. Les mains sont incontrolables, les cuisses féminines dociles, le dos souple… La gorge nouée, le ventre leger. Entre ses doigts d’homme déterminé, Les boutons du chemisier se détachent l’un après l'autre, les doigts farfouillent, se font plus taquins. Elle devient plus accessible, de corps, mais surtout de coeur...

L’homme continue son exploration, suit les courbes du corps, ses doigts se faufilent sous les sous-vêtements.

Les regards n'osent plus se chercher, les joues sont rouges, les idées mélangées. Plus rien ne se contrôle, deux corps mènent la danse et en aucun cas on ne voudrait que ce soit autrement. Les lèvres se trouvent, les langues se rencontrent. Les seins se durcissent, les dents les mordillent gentiment, doucement.

D’une main, la jeune fille ose se glisser sous les vêtements, découvrant un dos à sa portée, des hanches, une ceinture, barrière symbolique et provocatrice. Elle attend d'avoir carte blanche. Elle est plus proie que prédateur, par soumission volontaire. Le corps se cambre, pour lui laisser plus facilement le passage. La main aura glissé, gênée mais ravie... c'était indépendant de sa volonté...

Pendant ce temps, lui se glisse vers une autre ceinture, la détache avec insolence, fait glisser la fermeture éclair... Elle plie ses jambes et les sépare, lui donne son approbation d’une caresse sur son épaule. L'homme se relève à peine pour faire glisser ce bout de tissu encombrant sur les cuisses blanches de la belle. Elle pose fébrilement ses mains sur celles de son prédateur, les laissent glisser sous ses doigts à mesure que le tissu s'échappe.

Une main d’homme se presse, s'agite sur le mince tissu le séparant de l'objet de ses désirs... Elle se cambre, sa gorge se libère, accessible, ses mains ne savent plus. Il sent sous le tissu le degré d'humidité lentement augmenter. Elle caresse doucement un pantalon gênant, insistant sur les boutons mais n'osant les défaire mais le souffle chaud qu'elle sent dans son cou la porte à continuer.

Avec maladresse la jeune femme continue et explore, timide et rougissante, de nouvelles courbes. Pour l’aider, l'homme fait glisser son pantalon et le jette au loin. De sa main elle découvre des cuisses, un fin tissu, une autre ceinture, moins résistante et franchie discrètement.

Pendant ce temps, la main de l'homme s'est faufilée, explore des replis inconnus, va et vient en des lieux de délices, presse, pince et caresse une petite protubérance gorgée de sang. La demoiselle remonte, glisse le long d'une hanche ferme, découvre un lieu, bien plus présent et bien plus ferme qu'il n'y paraissait. Le dos de sa main caresse, frôle, patiente au hasard de ce monde en quête d'inattendu.

Il se laisse glisser le long du corps de sa belle, laissant ses lèvres parsemer ce corps de doux baisers... Et puis hardi, il écarte les cuisses, embrasse leur intérieur, remonte un peu... Laisse sa langue explorer à son tour....

Sa main s'est perdue dans les cheveux de son amant, suivant le rythme sans pour autant le guider. Son autre main essaie désespérément d’attraper quelque chose, au hasard, pour évacuer un trop plein de sensations nouvelles et incontrôlables. Ses cuisses tremblent, ses pieds tentent de s’enfoncer dans les coussins du canapé, de se maintenir où ils peuvent, elle se raidit mais garde sa souplesse, devenue proie sans défense…

Et tout à coup… Dring dring dring, un réveil sonne à Montréal, c'est la fin d'un beau rêve. De l'autre côté de l’Atlantique, une princesse se réveille, seule mais souriante. L’océan n’a pu les priver de cet instant…

Suzy
Par suzyBellule - Publié dans : Le goût des autres
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Vendredi 25 février 5 25 /02 /Fév 00:00
Je voudrais prendre mon sexe en main, mais depuis ma position d'observateur, je suis exposé à la vue des passants. Malgré tout, je ne suis pas déçu. J'endure la plus merveilleuse souffrance qui soit. J'observe des pieds me raconter ce que je ne peux qu'imaginer.

Les bottes trépignent de plus en plus. Natasha écarte les pieds. Ses chevilles penchent vers l'avant. À mon avis, elle vient d'offrir l'intérieur de ses cuisses chaudes aux mains affamées de Julie. Cela dure quelques minutes.
Quelques minutes où mon cerveau connaît l'enfer. À partir des mouvements de chevilles, j'imagine Julie retenant la longue chevelure de Natasha. Cette dernière se cambre, la bouche entrouverte. La langue sortie, elle cherche désespérément à goûter un sexe invisible. Julie doit avoir saisi les seins ronds de Natasha à présent. Elle doit pincer fermement les mamelons durs entre ses doigts. Du même coup, elle ajoute le plaisir d'une légère brûlure. En ce moment, j'envie Julie, cette inconnue qui se tape ma femme. Puis, mon cerveau identifie un halètement familier.
Au bas de la porte, les chevilles nues bougent de l'avant vers l'arrière. En pensée, je vois de nouveau Natasha. Elle frotte assurément ses fesses invitantes contre la chatte de cette femme anonyme. D'ailleurs, les bottes accusent un léger recul sous la pression de son joli petit cul. Elle m'excite terriblement.

Si elle pense à moi, Natasha sait qu'en cet instant je voudrais exploser, que la torture est insoutenable. Elle sait aussi que mon cerveau se gave du moindre détail provenant de l'ouverture au bas de la porte. Je n'en peux plus. Pourtant, rien ne m'empêcherait de pénétrer dans la cabine voisine, de fermer la porte et de vider mon sperme brûlant au son de ses gémissements. Mais, voilà : je ne veux rien manquer. - " Mmmh, c'est bon ", murmure Natasha. Le tremblement de sa voix me fait imaginer les doigts de la vendeuse qui caressent frénétiquement ses lèvres et son clitoris.

Mon esprit entrevoit les doigts de Julie qui vont et viennent dans le sexe mouillé de Natasha. Celui-ci doit être à ce point lubrifié qu'elle s'y enfonce jusqu'aux jointures. Mais, mon plaisir augmente encore lorsque, tout à coup, les bottes reculent quelque peu. Julie prend ses distances par rapport aux pieds de Natasha en attente. Julie a décidé de mieux voir. " Mais, voir quoi? ", me dis-je surexcité. Connaissant les goûts de Natasha, je crois comprendre qu'elle offre maintenant à Julie de caresser son anus. La vendeuse s'est donné l'espace pour bien voir la petite rosette de chair. Maintenant, une botte est tournée dans ma direction et l'autre pointe vers Natasha. Julie se rapproche. Elle a trouvé la petite ouverture. Natasha n'a pas bougé, mais elle lâche un petit cri aigu. D'une main, la jeune femme doit se délecter de sa chatte alors que, de l'autre, elle enfonce peut-être un ou deux doigts dans son petit cul serré. Natasha laisse échapper un grognement de plaisir. Je la sens très excitée. Je reconnais ce son. Elle est sur le point de jouir.

Les battements de mon cœur se déchaînent. Voilà plus de vingt minutes qu'elles sont toutes les deux enfermées dans cet espace restreint. Je monte et descends le poing fermé contre mon sexe emprisonné. Mon gland est prêt à exploser. D'un coup, les pieds nus se tournent face aux bottes. Ils sont toujours écartés. Mais, je n'entends plus rien, aucun souffle, aucun son. J'imagine alors que leurs bouches sont à nouveau entremêlées. Leurs langues avides se titillent encore, s'enroulent et se sucent. Je veux mourir et Natasha le sait. Je défoncerais cette porte, mais je me plie aux règles du jeu qu'elle dirige. Cette porte, c'est elle qui la contrôle. Maintenant, les bottes s'affaissent vers l'avant. Les genoux de Julie touchent le sol. " La cochonne, me dis-je en pensant à Natasha, elle l'a obligé à s'agenouiller et à manger goulûment sa chatte! " J'imagine la vendeuse qui dévore son sexe brûlant. Les deux mains de Natasha sont probablement appuyées derrière la tête de Julie.Elle doit empoigner ses cheveux pour mieux presser cette langue sur sa vulve humide. Cette fois, les chevilles de Natasha sont penchées vers l'arrière. Elle est adossée contre la cabine. Puis, elle monte sur la pointe des pieds. Ses jambes sont toutes ouvertes. Natasha se cambre pour mieux recevoir la bouche gourmande de Julie. Je suis sûr qu'elle perd presque conscience. Moi, je rêve de soulager l'insoutenable tension de mon sexe. Je voudrais me foutre de la Terre entière, mais ma raison l'emporte. Je suis donc condamné à la torture de mon membre énorme, coincé dans ce tissu intransigeant qui le séquestre délicieusement. Je suis perdu dans mes pensées les plus perverses lorsqu'une voix me ramène à la réalité : - " Ça va bien, monsieur? La commerçante est ici? La porte était presque fermée alors je me demandais..." Le retour à la réalité est brutal. Un garde de sécurité d'une cinquantaine d'années se tient devant moi et attend une réponse. Il n'a pas vu ce que j'observais. - " Si, si!, dis-je assez fort pour être entendu par les filles dans la cabine. La vendeuse est en train de… conseiller ma femme pour une robe. " Le garde se dirige vers la caisse, en tripotant quelques articles. Discrètement, j'ai observé les genoux qui se sont redressés. Pendant un moment, ni les pieds, ni les bottes n'ont bougé. Les deux femmes doivent certainement s'employer à effacer toute trace visible de leurs instants de volupté. Natasha n'a pas joui. Moi, non plus d'ailleurs mais, moi, je n'en aurais pas eu le loisir. Finalement, la porte s'ouvre ne laissant sortir que la vendeuse. Elle me lance un regard complice. Julie semble me dire deux fois merci. D'une part, de lui avoir offert Natasha et, d'autre part, de lui avoir sauvé la mise avec le gars de la sécurité. Dans le premier cas, je songe : " Je n'y suis pour rien. De toute façon, c'était un plaisir de vous voir faire, même si " voir " est un bien grand mot… ". En ce moment, j'ai la tête dans un nuage, un peu comme lors d'un réveil trop brusque. Je n'ai pas vu Natasha remettre son jeans. Elle sort à son tour de la cabine. Elle serre les dents et lève les yeux au ciel. Elle semble dire : " Qu'est-ce qu'il avait besoin d'arriver celui-là! ". J'acquiesce en levant moi aussi les sourcils. Alors, Natasha dépose toutes les robes sur un tourniquet, ne conservant dans les mains que celle, à lanières, qu'elle avait porté quelques minutes à peine, avant de s'en défaire et de se donner tout entière. Elle s'approche de la vendeuse. - " Des clients me demandaient si c'était ouvert ou fermé. Bon, alors, je leur dis que c'est ouvert? ", demande le type au comptoir. Natasha dépose la robe devant le gardien. Puis, s'adressant à Julie avec un sourire complice, elle dit : " C'est celle-là que je prends. J'ai bien aimé les petites lanières. " Auteur : Mateo
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
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Jeudi 24 février 4 24 /02 /Fév 00:00


Nous sommes deux à observer Natasha se déshabiller par l'ouverture de la porte. Je regarde Julie. Elle est totalement absorbée par le spectacle.

Il me vient une idée : - " Julie? Je pourrais peut-être refermer la porte accordéon du magasin quelques minutes? Question… confort. ", dis-je avec douceur.Natasha a enlevé sa blouse noire. Dos à nous, elle a croisé les bras sur ses seins ronds. Elle tourne la tête vers Julie. La vendeuse hésite un peu devant ma proposition anti-commerciale. Elle se mordille la lèvre inférieure. - " Euh… Peut-être… Mais pas complètement, alors. ", dit Julie afin de minimiser cette mesure inhabituelle. Je m'empresse d'aller tirer la porte transparente, en ne laissant qu'une petite ouverture.

Nous sommes maintenant isolés du bruit ambiant du centre d'achats. À mon retour à proximité de la cabine, je constate que la jeune femme n'a d'yeux que pour Natasha. Un peu trop flagrante, Julie se retourne vers moi comme pour obtenir une forme d'approbation. Je la lui donne sous la forme d'un large sourire. - " Bon, eh bien, Natasha vous appartient. Prenez-en bien soin. Je vous la prête avec plaisir. " Par de lents mouvements latéraux des hanches, Natasha se défait de son jeans. Julie et moi, un peu plus en retrait, observons ce qui d'habitude m'est réservé.

La magie de l'instant commence à secouer mon membre par spasmes. Celui-ci n'est cependant pas encore à maturité. Je le réfrène alors qu'il tente de se cabrer comme un étalon avide de liberté. Le jeans sur le plancher nous dévoile le plus beau des spectacles. Voici les jambes nues de Natasha, toujours de dos. Son petit string noir offre la séparation nette de deux fesses rondement invitantes.
Julie s'est appuyée sur le côté mince de la porte de la cabine. Les jambes placées de part et d'autre de celle-ci, elle exerce quelques pressions discrètes du pubis. L'ondulation de son bassin est à peine perceptible. À l'intérieur, Natasha a enfilé une robe très courte qui laisse son dos nu. Le vêtement s'attache à l'arrière, grâce à de fines lanières qu'il faut nouer. Elle appelle Julie à la rescousse. Sans un mot, la jeune femme s'approche. En prenant les lanières pendantes, Julie frôle l'extérieur des seins de Natasha avant de rejoindre les cordons sur ses omoplates. Ses mains glissent lentement sur la peau fine et dorée de Natasha. Je suis fasciné par la scène.

Pour Julie, je n'existe déjà plus. J'apprécie son aisance, car elle ne se trompe pas : je lui laisse la voie totalement libre. - " Peux-tu fermer la porte deux minutes, le temps de tout ajuster?, me demande Natasha. Je veux te faire la surprise. " Sans même attendre de réponse ma part, elle referme la porte de la cabine et tire le verrou. Je suis secoué. Me voici contraint d'observer la scène par l'espace de quarante centimètres qui sépare la porte du sol. Je recule rapidement pour accentuer mon champ de vision. Je dois désormais deviner ce que je ne peux voir entièrement.

Les deux femmes se font face. À droite, j'observe les pieds nus de Natasha. Avec le droit, elle repousse le jeans sur le sol dans un coin du cubicule. À ma gauche, mais devant Natasha, je vois les longues bottes à talons hauts de Julie. Dans ma tête, les images se bousculent. J'imagine leurs lèvres et leurs langues emmêlées dans des baisers passionnés. Je les devine, chacune empoignant la nuque et les cheveux de l'autre pour mieux mêler leurs bouches, leurs souffles, leurs salives. Les pieds bougent peu, mais les chevilles s'agitent sous la tension des mouvements qu'elles partagent.
Dans ma tête, puisque rien ne m'est imposé, tout devient possible. Je les vois caresser leurs courbes. Derrière cette porte verrouillée, tout le désir contenu peut maintenant s'exprimer librement. Je les imagine sauvages, presque frénétiques. S'il y a peu ma verge n'était qu'en phase intermédiaire, la voilà qui atteint son expansion maximale, douloureuse, dans l'étroitesse de mon pantalon.
Après quelques instants, les pieds nus s'orientent dans la même direction que les bottes. Natasha offre son dos à Julie. Les bottes trépignent un peu sans que je sache vraiment ce qui se déroule derrière le panneau de bois. Peut-être mille choses, peut-être rien, au fond. Mais, lorsque je vois l'un des pieds nus se relever sur la pointe, je sais très bien qu'il traduit une expiration du corps de Natasha. Ses orteils s'ouvrent sur le sol comme un pinceau sur une toile. Mon imagination délire. La douleur est vive dans mon jeans.

Je voudrais me trouver nu, moi aussi, mais c'est impossible.
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
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Mercredi 23 février 3 23 /02 /Fév 00:00
Après le petit déjeuner, nous arrivons au centre commercial. Il ne s'y passe rien de particulier.
Mais il flotte sur Natasha et moi, un parfum de volupté qui nous enveloppe depuis le matin, alors que nous avons décidé de lui acheter une robe sexy. Celle que j'imagine est juste assez longue pour masquer les bas à jarretelles qu'elle porte à l'occasion, et juste assez courte pour les laisser voir aux regards des plus audacieux. J'aime profiter des œillades travesties d'innocence des hommes et des femmes qui ne peuvent s'empêcher de lui voler quelques instants d'intimité.

Tout à coup, je sors de mes pensées et me retourne vers elle. Elle est sur la même planète que moi. Je le sais par son sourire. Ce dernier traduit ce qu'elle a lu dans mon cerveau. Déjà, j'imagine les secousses d'interdit qui martèlent le petit appendice charnu, sous son string. Aujourd'hui, elle a l'esprit à se laisser faire, à se laisser guider. Je la sens lascive, langoureuse, flottante et, quand elle passe la main dans ses longs cheveux, je capte les ondes de son désir. Alors, je rêve de sa langue, lourde et large, sur mon sexe, remontant depuis la base de la hampe jusqu'au delta du gland. Je frissonne, mais ma raison jugule le feu qui me dévore alors que nous approchons de la petite boutique de lingerie, perdue au bout d'une allée moins fréquentée.

Je la prends par la main et l'entraîne à l'intérieur. Là, les déshabillés suggestifs côtoient des petites robes affriolantes, des sous-vêtements révélateurs et une foule d'accessoires multicolores et multiformes. Il n'y a personne dans le magasin. Nos esprits échauffés se délectent au milieu des cintres et des tourniquets qui proposent une lingerie attrayante.

La fille du magasin, une belle brune dans la fin vingtaine, s'approche de nous. Elle nous salue d'un signe de tête et affiche un sourire chaleureux. Elle se tient à distance, dans une position détendue, les mains dans le dos, les jambes écartées. Elle nous regarde amusée, un peu comme si elle avait perçu l'étincelle coquine qui nous amène chez elle. Natasha et moi dégageons un parfum d'érotisme communicatif, enveloppant les âmes sensibles à ses effets. Nous prenons le temps de toucher, d'apprécier les différentes textures du linge. Nous échangeons nos impressions.
L'expérience tactile que nous éprouvons est une sorte de préliminaire en terrain neutre. Parfois, ma main frôle celle de Natasha sur les cintres alors que nos regards se croisent. Parfois, c'est la sienne qui descend le long de ma cuisse.
Je regarde la vendeuse, toujours à distance. Ses lèvres luisantes entrouvertes, un sourcil coquin légèrement relevé, l'intègrent parfaitement à l'érotisme ambiant. En tant que représentante de son commerce, elle porte une robe sexy, en satin noir, qui s'arrête à la naissance de ses cuisses fermes, nues. Elle est chaussée de longues bottes à talons hauts carrés, qui moulent la jambe depuis la cheville jusqu'au creux du genou. Une pensée me traverse l'esprit : parfois, avant même que certaines personnes ne se parlent, des vibrations favorables, des prédispositions les unissent déjà. Ce sentiment m'habite en observant la jeune femme. Cependant, l'insistance de son regard vers Natasha m'exclut de l'équation. Ce n'est pas moi qui éveille chez elle, cette attirance naturelle. Non, j'imagine plutôt qu'elle se reconnaît dans la sensualité qui émane de Natasha. Elle se sent davantage complice de cette sœur féline.
Alors, volontairement, je m'éloigne vers un autre rayon. Je veux vérifier mes suppositions du coin de l'œil. Une sorte de charme semble flotter dans l'air. Soudain, la jeune femme se rapproche de Natasha. Montée sur ses talons hauts, elle la dépasse d'une demi tête. Je la vois passer lentement, les mains dans le dos, derrière les épaules de Natasha pour humer discrètement le parfum de sa longue chevelure brune. Natasha feint de n'avoir rien remarqué, mais je devine le frisson qui déferle sur sa peau.

Tout se déroule dans un profond silence. C'est bien ce que je crois : la sensualité se porte comme un vêtement et les mots lui sont étrangers. C'est un langage d'ondulations du corps, un rapport de quintessence qui unit ses semblables. La jeune femme n'a pas bougé. Elle observe le bout des doigts de Natasha, qui effleurent les tissus. Moi, je m'efface de plein gré pour laisser toute la place aux circonstances. Trop d'insistance de ma part ferait avorter cet instant magique. Mon cœur emballé bondit sous ma chemise.

Pour le moment, Natasha semble m'avoir oublié et c'est tant mieux. Son esprit s'éloigne, mais j'ai la ferme conviction qu'il finira bien par m'accrocher au détour. Alors, j'attends.Je guette discrètement, plus loin. Je bouge des vêtements sans les voir, ni les sentir, mais, au moins, j'ai l'air crédible. Natasha a déjà couché quelques robes sur son bras. Par moments, elle prend de grandes inspirations. Je devine un peu les détours de sa pensée : même si elle joue à la fille détachée, je pense à la chaleur qui doit l'habiter et l'étouffer intérieurement. Je songe à sa merveilleuse petite vulve, taillée avec soin. Malgré l'apparente désinvolture de Natasha, celle-ci doit être d'une moiteur qui me fait envie. Sèche à l'extérieur, mais humide sur le rebord des petites lèvres, je l'imagine emmaillotée dans le petit string de nylon moulant ses formes.
De temps à autres, Natasha acquiesce la présence de la fille par un sourire charmant. Quant aux yeux de la grande brune, ils trahissent son désir. Ils se posent sur les lèvres généreuses de Natasha puis remontent, enflammés, jusqu'à ses iris marrons. La vendeuse n'a rien manqué des robes choisies pour l'essayage. Peut-être aurait-elle, elle-même craqué pour les mêmes articles. Natasha la fait languir. Elle prend son temps. La jeune femme semble conquise. Rien ne presse. Mais Natasha se contrôle et elle possède d'étonnantes dispositions en la matière. Elle profite du magnétisme qu'elle exerce pour se laisser désirer, séduire davantage.

Moi, de mon côté, j'anticipe la vision de Natasha dévêtue devant cette inconnue qui la dévore déjà des yeux. Natasha est prête. En jouant la carte de l'indifférence, elle demande à essayer les robes. La fille lui indique une cabine et l'y suit. Natasha lui sourit. Mais, la jeune femme est prudente. Elle demande poliment à Natasha si elle souhaite fermer la porte du cubicule. - " Non, j'ai besoin de votre avis. Entre femmes…", répond Natasha. J'en profite pour m'approcher. Natasha me sourit. Je demande à la jeune femme : - " C'est bien ce qu'elle a choisi? " - " C'est vraiment très bien, réplique-t-elle, sous le charme. Et puis, madame a tout ce qu'il faut pour bien les porter. " - " Merci pour le compliment, mais on se tutoie, d'accord ? Moi, c'est Natasha. " - " Je m'appelle Julie. À votre entière disposition. " Julie rougit.

Elle semble troublée par ses propres mots qui laissent planer un agréable double sens.
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
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Mercredi 23 février 3 23 /02 /Fév 00:00


En cadeau de WE pour vous remonter le moral, voici un extrait du travail de ce merveilleux photographe,
David Bellemère, vu dans "Type"automne-hiver 2004-2005.
-Par rapport au corps masculin qui me semble fragmentable, celui de la femme forme un tout inséparable, infini, insaisissable.
Chacune de mes caresses, chacun de mes regards s'y pose toujours pour la première fois. Par la chaussure, je voulais voir apparaître, sur ce corps qui m'échappe, une extrémité qui me permette de le maîtriser, de me l'approprier.
Mais je m'y suis plus que perdu, car les fantasmes et les pulsions se déchaînent lorsque la chaussure ne fait plus qu'un avec le corps...
Si être fétichiste, c'est attribuer un pouvoir de séduction érotique à un objet sorti d'un contexte ou à une partie du corps dissocié du tout, alors je ne le suis pas.

David Bellemère n'a pas de site, mais son agent oui, où vous pourrez trouver une partie beaucoup plus importante de ses oeuvres: www.blanpiedrubini.com









Par adi mac B - Publié dans : Voir Capri et jouir
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Mardi 22 février 2 22 /02 /Fév 00:00
Ce matin, je suis incendié.

Dès les premières percées de lucidité, mon sexe s'est dressé contre ses fesses. Elle les avait collées sur mon ventre, toutes chaudes, pour dormir. Nous avons les yeux fermés tous les deux, un pied encore dans la nuit, l'autre dans le matin qui se lève.
Natasha accueille la rectitude de ma verge par une ondulation douce et régulière du bassin. Elle est restée allongée sur le côté, les jambes fléchies, les pieds sur mes tibias. Presque mécaniquement, à tâtons, elle baisse mon membre sous la rondeur de ses fesses. Puis, elle cesse de bouger.

Alors, je prends la relève, en douceur, en un rythme très lent. La chaleur de nos corps au réveil me fascinera toujours. J'aime cette sensation de fusion. Seul le long enchaînement des secondes nocturnes, à feu doux, parvient à créer ce berceau idéal. Quand arrive le matin, peaux, couvertures et draps se confondent dans une apothéose de bien-être. Les lèvres de la petite chatte moite de Natasha se sont entrouvertes sur ma raideur. Inutile d'aller plus loin.

Tout est parfait. Le sexe toujours bien droit, je m'oblige à quitter le paradis. Je m'arrête un instant pour la contempler. C'est comme si elle n'avait jamais quitté le monde des rêves. Elle s'est débarrassée des couvertures et elle épuise les dernières réserves de sommeil qui embrument encore son esprit. Elle n'a presque pas bougé.

J'aime l'observer à son insu. Mes yeux dessinent les traits typés de son visage de profil, ses lèvres généreuses, son nez volontaire et ses pommettes de chatte. Ses longs cheveux bruns foncés relevés sur l'oreiller forment un nid sous sa tête. Sous le charme, je m'avance davantage afin de maximiser mon voyage oculaire. Dans un lent travelling vers le bas, je suis les dénivellations de son dos merveilleux. Il est scindé par le lit creux de la colonne vertébrale, qui s'écoule jusqu'au delta de ses fesses. Sur ce petit triangle bombé, je me repose quelques instants. J'ai une pensée pour mes mains qui en connaissent par cœur la topographie, les moindres dépressions et reliefs. Ce dos à la musculature sèche est capable des plus magnifiques cambrures qui me reviennent par flashbacks désordonnés. Puis, je poursuis ma descente jusque sur ses fesses que je croquerais au petit déjeuner. J'en ai faim. Elle sont toutes rondes et baignées de chaleur. Cette chaleur est parfumée, je le sais. Je sais ce que sent sa peau le matin. J'en veux. Mais, elle est si vulnérable.

Alors, je me passe la muselière.

Mateo  (à suivre)
Par Mateo - Publié dans : Le goût des autres
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Samedi 19 février 6 19 /02 /Fév 00:00


Debout, la belle mange une pomme

Nue
Arrondi ondulant de sa croupe
Un tube de rouge à lèvres
Sentir la transpiration de l’homme
Qui enveloppe son corps menu
Il n’y a rien de meilleur qu’un chibre
Elle suce son pouce
Le regard
Des yeux verts
Outrage
Première nuit ensemble
C’est beau et incertain
Apprivoisons nous
Racontons nous

Ta bouche contre mon sexe
Tu commences à lécher doucement
Quand tu le fais bien
Il faut que ça dure
Tu avales mon sperme
Qui a giclé
Dans ta bouche
Je t’ai branlée
Sur la moquette rouge
Tu allumes une cigarette
De ses lèvres arrondies
Tu tires une longue bouffée
Je te veux à genoux
Tu es à genoux
Quoi que tu fasses
Moi seul peux te recevoir


Daniel
Par Daniel - Publié dans : Le goût des autres
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Jeudi 17 février 4 17 /02 /Fév 00:00
J'ai reçu ce texte de Daniel. Après quelques dénaturations qu'il a eu la gentillesse d'accepter, le voici. J'ai pas mal hésité, mais parfois c'est aussi ça, la mise en scène érotique. Alors, en mise en garde, je dirais que si vous n'avez pas envie de lire du SM - et encore, soft - ne lisez pas ce qui suit.
Ady



Depuis le début de la soirée, Elise est attachée, à genoux, la nuque appuyée contre le mur. Ses bras sont tendus vers le plafond, les poignets liés par une corde fixée autour d’un tuyau.Ses chevilles sont croisées l’une sur l’autre, elles sont entravées elles aussi.
Ainsi ligotée, Elise ne peut pas se relever. Les cordes lui font mal. Elle attend ce qui l'attend.
Elle sait.
Le souffle de l'air la fait frissonner car comme à l'accoutumée, Elise ne porte que des bas noirs, des talons aiguilles, une culotte et un soutien-gorge en dentelles.Son amant lui a fait boire beaucoup d’eau avant de l’attacher. Elise se sent mal, des courbatures l’envahissent, elle a hâte que la scène s'ouvre sur son public.

Ils arrivent, encore peu à leur aise en la découvrant ainsi liée.Un verre les déverrouille. Les regardant du coin de l'oeil, Elise a peu à peu envie de pisser. Elle se retient d’abord, mais son ventre la tiraillant, elle demande à son amant la permission d’aller aux toilettes.
- Tu resteras là. Lui répond-il sèchement. Débrouilles-toi.

Elise renonce à contenir l’envie qui lui tiraille le ventre. Elle ouvre le bal et, sous les yeux de son amant elle se raidit en pissant plusieurs jets nourris.
L’amant interpelle ses invités,
- Regardez là cette cochonne, elle pisse dans sa culotte.
Gênés, les hommes ne se regardent pas plus qu'ils n'osent croiser son regard. Pourtant, elle sait que la bête tapie se réveille au fond d'eux, elle en gémit de cette joie triste qu'elle redemande, toujours. Elise attend son heure.

L’urine traverse sa fine culotte et coule le long de ses cuisses. Elise se sent sale et voudrait aller se laver, mais son amant la laisse sans s’occuper d’elle. La culotte trempée commence à lui piquer l’entrejambe.
Rassasié, son amant aviné la détache et lui ordonne de se mettre à quatre pattes. Il saisit la culotte et la fait glisser le long des cuisses humides.

Elise soulève les genoux pour l’aider à la retirer complètement. Elle a chaud maintenant, l'excitation morbide reprend le dessus. Maintenant ou jamais, elle peut tout arrêter, mais elle reste. Aller au bout de soi-même, demander plus et avilir toujours, ils sont les chacals, elle restera encore cette nuit là.

Il lui essuie rapidement la chatte puis lui attache un collier de chien autour du cou.
- Reste à quatre pattes et suis moi , lui dit il sur un ton autoritaire.
Ils sortent dans le jardin, Elise offre son cul rendu indécent aux regards des invités. Arrivés au milieu du jardin, ils s’arrêtent. Se relevant, elle les toise du haut de ses échasses agressives et insolentes. Elle cache avec soin son excitation. Il sont saoûls, diminués, pauvres types qui rassasieront cette faim inextinguible. Si elle les recroise un jour, elle aura tenu le rôle principal de cet acte final. Savent-il seulement que ce sont eux, les pantins?

Puis, tout s'enchaîne très vite.- S’il y en a un qui veut la baiser, elle est à lui. La face convulsée de l'homme se dirige vers elle, son sexe indique minuit. Il l'agenouille et lui pousse la tête contre la pelouse pour mettre en évidence son con rose et ouvert. A genoux derrière elle, il plonge sa bite dans la vulve humidifiée par la pisse. Il va et vient dans son vagin, ressort puis replonge sa pine tout au fond du con. Excité par le frottement de sa verge contre les lèvres d’Elise, Il éjacule contre sa matrice.
A peine est-il parti, que la bite d’un autre invité s’empare du vagin plein de foutre. Les couilles gluantes battent contre les fesses d’Elise. Ce sexe la pilonne longtemps avant de décharger. Un troisième homme arrive, il mouille ses doigts avec de la salive pour humidifier l’anus d’Elise. Il fourre sa bite dans le cul serré. Enfilée jusqu’aux entrailles, Elise remue des hanches augmentant ainsi la jouissance de l’homme. Les sphincters se contractent sur la bite de qui lâche son foutre au fond de l’anus d’Elise.

Aucun n'aura rien su de cet abandon et de son déni. Complices, les hommes s'éloignent, leur viande puante rejoint l'Amant. Ils quittent rapidement la scène et laisse Elise reconstruite dans sa monstrueuse boulimie, cette solitude égoïste.
Par Daniel - Publié dans : Le goût des autres
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